Que dire ? L’affaire Assane Diouf a été gérée de façon légère. Finalement, le Parquet, qui avait refusé de le «parquer» au gnouf après son retour des Usa, est aujourd’hui pris à son propre piège. Il l’avait libéré après un long garde à vue alors que l’Etat s’est investi pour le ramener au Sénégal. Aujourd’hui, le vin est tiré. Il faut donc le boire avec son goût amer parce qu’on a donné à cet insulteur public une visibilité qu’il n’aurait due jamais avoir. Comme on est au pays des paradoxes, les zéros peuvent devenir des héros. C’est le renversement de la pyramide des modèles.