Si Saër Niang est encore à la tête de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), ce n’est pas pour effectuer un troisième mandat ? mais bien pour gérer la période de transition dans le cadre de la réforme de l’Armp qui doit céder la place à l’Autorité de régulation de la commande publique. En marge de la cérémonie de publication du rapport 2016 de l’institution, Saër Niang s’est vigoureusement défendu de briguer un 3e mandat. «On dit que le Directeur général ne veut pas partir. Dès qu’on nommera un successeur, il n’y a aucun problème à mon niveau dès le lendemain, je partirais. Je ne suis pas un carriériste et je ne suis pas quelqu’un qui cherche un emploi. J’ai suffisamment d’expertise pour être mon propre employeur.» Il souligne également, que les textes de l’institution sont clairs à ce sujet. «Le texte de l’Armp dit que la fin de mandat des membres du conseil est constatée à l’expiration du délai de trois ans, parce que le conseil de régulation est un organe de décision et de délibération qui prend des actes administratifs. Au terme des trois ans, le mandat est échu et tous les actes peuvent être annulés. Par contre cette disposition n’existe pas dans le cas du Directeur général», explique M. Niang
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