Accusations gratuites et légères. Délires et délivrances de fake news par des porte-flingues d’opposants, habitant et habitués des réseaux sociaux. Foire d’insultes. Compilations de prétendues révélations jamais étayées par des preuves irréfutables. Voilà depuis quelque temps, la martingale de certains opposants nerveux et énervés. Un mantra politicien qui, au-delà des verbiages et des fourberies politiciennes, traduit une impuissance bruyante. La vérité est devenue, chez eux, comme immorale et amorale.
Aucun programme puissant, réaliste, utile et fondé sur des arguments scientifiques et techniques, à opposer au Plan Sénégal émergent (Pse) du Président de la République Macky Sall. Sinon celui de se consumer à mettre sur le bûcher funéraire toutes les réalisations de ce dernier. Pas une once d’acquis et de mérite à lui reconnaître ! A lui concéder au moins, par honnêteté politique ! C’est trop leur demander ?
Des opposants croient enrôler et enrober les Sénégalais dans leurs propres légendes qui, quant au fond, constituent l’expression de leur phobie d’une future débâcle électorale. A force d’émettre un seul son de cloche, ils émettent effectivement comme des cloches. Au grand banquet des fictions et des accusations, nos George Orwell de la politique finiront par découvrir qu’ils ont alimenté du vide et qu’ils se sont nourris de néant.
Après avoir servi sans succès un festival d’affaires prétendument scandaleuses à grands tapages politico-médiatiques, mené bruyamment mais en vain des campagnes sordides d’intoxication, des enfumages sans fumée et des scènes de victimisation frisant l’hystérie, comme palliatifs à la vacuité de leurs projets de société et de programmes alternatifs, des opposants -pas tous parce qu’il en existe qui ont quand même du scrupule-, se convertissent dans la cuisson de la violence électorale et des jets de menaces de déstabilisation du pays. Certains annoncent des nuages, d’autres prédisent l’apocalypse.
Que sont devenues les annonces répétées des opposants quant à la mort de la coalition Benno bokk yaakaar ? A moult reprises, ils ont prédit sa mort, l’ont mise sur un corbillard, dans un cercueil sans clous, vers une tombe fictive. Et pourtant, la coalition dirigée par le Président Macky Sall est toujours vivante et vibrante. Elle s’est même renforcée et élargie. Du jamais vu et vécu dans l’histoire des coalitions politiques au Sénégal !
Les négationnistes entêtés avaient installé un pseudo-débat sur la croissance économique dont ils avaient nié avec véhémence le taux établi à 7%. Là, ils ont fini par remettre leurs flèches dans les carquois, car des experts non partisans et diverses institutions financières aux voix autorisées avaient rétabli les faits. Cela après avoir seriné que croissance ne se mange pas. Si tel n’est pas le cas, les travailleurs allaient vivre aujourd’hui des fins de mois cauchemardesques. En 2012, le Président Wade n’avait-il pas annoncé que les salaires ne seront pas payés trois mois après sa chute ? Il savait bien l’état des finances publiques qu’il laissait derrière lui, après 12 ans de folies dépensières et de déstructuration de l’Administration et de ses règles. Seulement, il avait sous-estimé la capacité de résistance et la détermination besogneuse de son ancien Premier ministre qui avait réussi, pourtant, de son propre aveu, à sortir ses projets de terre.
Et qui plus est, depuis l’avènement du Président Macky Sall, tout ce qui pouvait mettre à rude épreuve le pouvoir d’achat des Sénégalais a subi une baisse : le riz, l’huile, le gaz, l’essence, l’électricité, l’impôt sur les salaires, etc. Tout cela, en plus de réalisations d’infrastructures et de programmes à fortes retombées sociales (Bourses familiales, Couverture Maladie Universelle, Prodac, Promovilles, Pudc, etc.), n’aurait pu être supporté et réalisé sans une croissance forte et régulière. C’est ça la vérité !
Par la suite, des opposants ont essayé d’empester l’atmosphère politique par des bruits de pétrole et de gaz sur la base de soupçons et autres suspicions. Les bricoleurs de la réalité ont crû y trouver une aubaine pour vilipender, jeter des quolibets et éclabousser le pouvoir. Des soupçons et des suspicions comme programmes ! Dans ce domaine, à part des dénonciations infondées, on a eu droit à des prédictions quant à une malédiction du pétrole, même pas encore à l’état d’exploitation. En dépit de toutes les précautions prises par le président de la République pour une gestion future, avec tout le sens requis de la responsabilité, du pétrole et du gaz dont la découverte, -oh divine chance !-, coïncide avec son exercice du pouvoir.
Ils inventeront encore des scandales !
Comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que des opposants en mal de perspectives électorales et en déficit de propositions ont inventé l’existence de deux ou même de trois fichus fichiers, selon l’ampleur de leur fantaisie, de leur fantasme ou de leur fiction. Personne d’entre eux n’a pourtant montré, la plus petite preuve à l’appui, où se trouve le prétendu faux fichier.
Lorsque le ministre de l’Intérieur a mis le fichier électoral en ligne, ils ont quand même persisté et signé avec l’encre de la suspicion. Soit dit en passant qu’un candidat à la candidature, apercevant la débâcle à l’horizon, a jeté l’éponge sur le ring du parrainage pour se convertir en rassembleur de l’opposition. Il n’y a pas que dans le domaine des infrastructures routières, qu’il existe des voies de contournement ! En politique, ça existe aussi ! Ils seront nombreux à laisser leurs plumes dans l’arène des parrainages. Sur ce terrain-là, il ne sert à rien de faire trop de bruit puisque ce sont des Sénégalais, pas virtuels pour un clic, qui «sanctifient» ou sanctionnent les candidats à la candidature.
A peine ont-ils fini de chercher, dans le brouhaha et le brouet de la tension de trésorerie, à se faire un «programme de campagne», les voilà qui se faufilent sur le terrain de la recommandation du Comité des droits de l’Homme sur l’arrêt de la Crei qui a condamné Karim Wade. Là, comme les avocats du bonhomme, spécialistes de l’activisme et de la manip, il leur faut faire d’une simple recommandation une obligation. Forcément ! Au-delà des considérations juridico-judiciaires alambiquées et des dissertations politiciennes, les Sénégalais très sensés du reste ne sont pas amnésiques. Ils n’ont point oublié les ravages financiers de Wade-fils du temps de la splendeur de son père au pouvoir. Ça, jamais !
A fortes doses de tintamarres politico-juridiques, nos porte-drapeaux du nationalisme, apôtres du patriotisme à relents parfois xénophobes, renient la décision de notre justice nationale. A qui donc ferait-on croire qu’une demande de grâce n’est pas un aveu de culpabilité ? Ils veulent coûte que coûte remettre Karim dans une course électorale de laquelle la loi et le droit l’ont exclu. Restaurer un ancien régime qui s’était spécialisé dans les pillages financiers. Les Sénégalais, eux, réclament leurs 138 milliards distraits. C’est tout !
Voilà donc, sans être exhaustif, la compilation des éléments jusque-là constitutifs du «programme» de certains opposants. Et ils n’ont pas fini. Ils continueront à nous servir cette cuisson immangeable sur le plat de toutes les démagogies, sur la table de toutes les fictions et sur le couvert de toutes les accusations sans fondement. A mesure qu’approche l’échéance électorale, ils s’ingénieront à inventer des scandales, à produire des révélations assaisonnées de tous les ingrédients de la mauvaise foi. Parce que c’est la seule offre politique et électorale dont ils disposent face au Président Macky Sall.
A ces symptômes et ce syndrome d’une impuissance bruyante, le Président Macky Sall a toujours répondu et continue à répondre par la puissance silencieuse de l’action. Comme en témoignent et en témoigneront ses tournées économiques dans le Sénégal des profondeurs. Certains opposants parlent de tournées électorales. Cette vieille rengaine usée sur toutes les aspérités oppositionnelles, les Présidents Senghor, Diouf et Wade les avaient entendues. Rien de nouveau donc sous le ciel politico-électoral sénégalais. Et quand eux, opposants, font des visites à l’intérieur du pays, comment ça s’appelle donc ?
Loin de tout divertissement, le Président Macky Sall prend contact avec les populations, fait l’état des lieux de ses nombreuses réalisations, livrant des ouvrages et délivrant un espoir d’un futur meilleur fondé sur ses incontestables réussites sur les plans infrastructurel, économique, social, culturel et sportif, dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Les premières rames du Ter sont arrivées pour faire entrer le Sénégal dans la modernité du transport. De tels faits n’assurent pas une santé mentale à un opposant nihiliste, qui masque son impuissance par le bruit. Ça lui donne de la sueur froide. Des urticaires. Des démangeaisons.
Soro DIOP