Les prévisions des recettes de la Loi de finances rectificative (Lfr) pour l’année 2025 sont arrêtées à 4884, 3 milliards de francs Cfa contre 5014, 3 milliards de francs initialement prévus par la Loi de finances initiale (Lfi), soit une baisse de 130 milliards en valeur absolue et 2, 6% en valeur relative. Les dépenses sont révisées à 6580, 2 milliards de francs Cfa contre 6614, 8 milliards de francs Cfa initialement projetés, soit une baisse de 34, 5 milliards en valeur absolue et 0, 5% en valeur relative.Par Dialigué FAYE – 

Dans le cadre de la Loi de finances rectificative (Lfr) 2025, le budget 2025 a été révisé. Les prévisions des recettes sont maintenant arrêtées à «4884, 3 milliards de francs Cfa contre 5014, 3 milliards de francs initialement prévus par la Loi de finances initiale (Lfi), soit une baisse de 130 milliards en valeur absolue et 2, 6% en valeur relative».
Les recettes du budget général sont révisées à «4668, 9 milliards de francs Cfa, soit une baisse de 125, 7 milliards en valeur absolue et 2, 6% en valeur relative par rapport à la Lfi 2025. Les recettes fiscales sont arrêtées à 4099, 6 milliards, soit un recul de 260, 0 milliards. Par contre, les recettes non fiscales sont révisées à 282, 7 milliards, avec une hausse de 92, 7 milliards de francs Cfa en valeur absolue et 48, 8% en valeur relative, incluant 48, 1 milliards de francs Cfa de recettes non fiscales liées à l’exploitation des hydrocarbures».
Les appuis budgétaires sont évalués à «286, 6 milliards, enregistrant une augmentation de 41, 6 milliards, soit 17%, répartis entre 241, 6 milliards de francs de dons en capital (+41, 6 milliards) et 45, 0 milliards de francs Cfa de dons budgétaires (sans changement)».

Le déficit budgétaire se creuse
Les dépenses du budget général sont révisées à 6364, 8 milliards de francs Cfa, soit une baisse de 30, 3 milliards en valeur absolue et 0, 5% en valeur relative, par rapport à la Lfi 2025.
Ces dépenses concernent les intérêts de la dette, les dépenses du personnel, les acquisitions de biens, services et transferts courants…
Pour ce qui concerne les intérêts de la dette, le projet de loi fait état d’un montant de «1057, 1 milliards de francs Cfa, soit une hausse de 125, 0 milliards en valeur absolue et 13, 4% en valeur relative». Relativement aux dépenses de personnel, le montant reste inchangé. Elles sont arrêtées à «1485, 5 milliards de francs Cfa».
«Le déficit budgétaire est révisé à 1695, 9 milliards de francs Cfa, soit 7, 82% du Pib, contre 1600, 4 milliards de francs Cfa, (7, 08% du Pib) dans la Lfi 2025, soit une dégradation en valeur absolue de 95, 5 milliards de francs Cfa et 6% en valeur relative. Cette évolution s’explique principalement par une baisse des recettes budgétaires combinée à la révision à la baisse du Pib nominal, estimé à 21 690, 5 milliards de francs Cfa contre 22 597, 7 milliards de francs initialement prévus, soit une contraction de 907, 2 milliards de francs en valeur absolue et 4% en valeur relative. Le taux de pression fiscale est également révisé à la baisse, passant de 19, 3% à 18, 9%», selon le document.
S’agissant du taux de croissance du Pib, il est révisé à 8% contre 8, 8% initialement prévus dans la Lfi 2025, avec une croissance hors hydrocarbures projetée à 3, 8%.
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