Le chaos qui régnait hier à Liberté 5 fait sortir les différents syndicats de leur réserve. Ils ont peu apprécié le spectacle qui a escorté le convoyage des enseignants à leurs lieux de service respectifs. «A ce sujet, il est loisible à tout un chacun de noter une succession d’impairs qui sont de nature à émousser l’ardeur et l’engagement des collègues et des élèves qui aussi sont éparpillés un peu partout dans le pays, pour un redémarrage parfait, susceptible de convaincre de la faisabilité et de la pertinence de l’option prise», regrette l’Uden qui fait remarquer que «la bonne information est difficile à trouver. Les interlocuteurs naturels que sont les Ief, Brh et chefs d’établissement n’étant pas mieux informés que les collègues qui tournent en rond, le lien pour inscription ne marchant pas toujours». Aux yeux de ce syndicat, le processus est mal engagé : «Et pour preuve, le constat que nous avons fait au niveau du point de ralliement révèle une situation inquiétante dans la mesure où les gestes barrières ne sont pas du tout respectés et aussi l’on note une désorientation totale des enseignants trouvés sur les lieux pour rejoindre leur poste.» Que faire pour changer la donne ? «Nous appelons les autorités et toutes les parties prenantes à prendre de manière diligente les correctifs nécessaires afin de rassurer tous les acteurs. L’Uden réitère fortement son engagement au service de l’école publique, mais également à la sauvegarde des intérêts des enseignants. Par conséquent, elle invite ceux-ci à rester unis et solidaires derrière leurs syndicats, d’aider à clarifier certaines situations et de remonter les informations sur les conditions trouvées une fois dans les localités de service…»