L’ultime bataille des «jumeaux» : Mané et Salah, si loin si près du Qatar

Revoilà le duo Mané-Salah ! Coéquipiers à Liverpool, l’Egyptien et le Sénégalais ne se quittent plus sur la scène africaine depuis la finale de la Can 2021.
Après son sacre au Cameroun, Mané a assisté impuissant à la revanche de Salah vendredi dernier au Caire lors de la manche aller des barrages du Mondial 2022.
Cet après-midi, ce sera leur troisième confrontation en moins de deux mois, et la dernière sur le chemin qui mène au Qatar.
Déterminant sur l’unique but égyptien, le capitaine des Pharaons mène aux points avant d’aller défier son pote dans son nouveau jardin de Diamniadio.
Du côté de Sadio Mané, il est sûr qu’il est sous pression. Mais l’attaquant des Lions, qui a démontré, lors de la série de tirs au but en finale de la Can, une certaine force mentale, saura transformer cette pression positivement. Evidemment la tâche ne sera pas facile pour une équipe qui traîne comme un boulet son inefficacité offensive et qui doit gagner au moins par deux buts d’écart pour se qualifier.
Mais avec la prestation servie au Caire où les Lions ont été dominateurs dans l’ensemble, il y a espoir à voir les hommes de Aliou Cissé tuer le chat noir qui rode dans le camp des Pharaons.
Bien muselé à l’aller avec son complice Saliou Ciss, Sadio Mané devra trouver, avec son coach, d’autres moyens ou stratégies pour faire déjouer l’hermétique défense des vice-champions d’Afrique.
Par contre concernant Salah, il ne faudrait pas s’attendre à une surprise dans sa position initiale en attaque qui reste et demeure le côté droit. L’actuel meilleur buteur de la Premier League, qui aime se faire oublier, tente souvent de profiter du jeu de contre de son équipe pour se montrer dangereux avec sa patte gauche. Et contrairement à Mané qui défend bien quand l’équipe n’a pas la balle, Salah flaire le moindre geste d’inattention des défenseurs adverses pour filer au but.
En tout cas, cette ultime bataille entre les deux «jumeaux» sur la scène africaine vaudra le déplacement.
Place donc au duel des stars. Le Qatar est si loin si près !
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn