Annoncé en grande pompe, le face-à-face Modou Lo-Ama Baldé, qui était prévu samedi soir sur la Tfm, n’a finalement pas eu lieu. Le fils de Falaye Baldé a zappé le rendez-vous, sans explication. Très remonté, le promoteur, Luc Nicolaï, n’a pas mis de gants pour dénoncer l’attitude du frère de Jules Baldé.

«C’est inacceptable. De la même manière qu’on protège les lutteurs en leur donnant leurs reliquats à quinze jours du combat, on doit aussi protéger les promoteurs qui investissent leur argent pour monter des combats», a d’emblée réagi le promoteur mbourois. «La vérité est que les lutteurs ne respectent pas leurs managers. Abdou Bakhoum, qui est là, ne sait pas où est son lutteur. Le Cng doit se réunir avec les acteurs de la lutte pour aborder ce sujet. Ce n’est pas normal», a-t-il pesté.

Justement, le représentant du Cng, Meïssa Ndiaye n’a pas caché sa déception de ne pas voir Ama Baldé respecter son contrat. Ainsi, Meïssa Ndiaye a annoncé que le Cng va désormais sévir.

«On acceptera plus les retards, mais aussi les absences lors des face-à-face. Le Cng va désormais sévir, soit en infligeant des sanctions financières sur le reliquat, soit en infligeant des suspensions de 6 mois», a-t-il averti.

L’autre promoteur de lutte de la structure «Al Bourakh Events» en partenariat avec Luc Nicolaï, Baye Ndiaye, a dégainé dans le même sens en déplorant l’absence de l’adversaire du «Roi des arènes».

«Il faut qu’on se respecte. Ce combat a duré 5 ans et c’est Ama Baldé qui veut la couronne de Roi des arènes. Donc il devait être là avant Modou Lô. Si c’était moi, c’est ce que j’aurais fait. C’est irrespectueux vis-à-vis du promoteur, des supporters, des téléspectateurs, et de la télévision qui nous a donné ce temps d’antenne. Les organisateurs sont sur place depuis 11 heures du matin. La lutte n’est pas un jeu, mais malheureusement, ces comportements la gangrènent.»

Tout le monde est donc suspendu aux lèvres de Ama Baldé qui devrait donner les raisons de son absence. En attendant, il ne pourrait pas échapper aux sanctions financières du promoteur.
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