Devant les responsables des médias conviés hier à un déjeuner de presse dans le cadre de la célébration de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, le ministre de la Santé et de l’action sociale a décliné les performances de son département dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Ainsi, Abdoulaye Diouf Sarr annonce que le ministère de la Santé et de l’action voudrait «porter le taux de mortalité infantile de 51 décès pour 1000 naissances» actuellement «à 20 décès pour 1000».
On apprend aussi du ministre de la Santé à propos de la mortalité infantile que les indicateurs de performance qui affichaient 72 décès sur 1000 naissances, montrent un tableau où l’on remarque que ce taux est à 51 décès/1000 naissances. Tout cela a été relevé entre 2010 et 2016.
Sur un autre registre, Abdoulaye Diouf Sarr, qui appelle à des «efforts supplémentaires», souligne que la mortalité maternelle est portée de 392 sur 100 000 naissances vivantes en 2010 à 312 décès sur 100 000 naissances en 2017.
Le ministre de la Santé, plaidant pour «un partenariat gagnant-gagnant avec les médias» qui devraient aider à la réduction de la mortalité infanto-juvénile, a aussi fait cas du taux d’enfants complètement vaccinés, qui est de 70%, «le meilleur de l’Afrique de l’Ouest» actuellement.
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