Le centre de santé Nabil Choucair a reçu un appui du Lions Club pour la prise en charge des diabétiques, d’un montant de 3 millions F Cfa. Pour la maire de la Patte d’Oie, c’est un appui «significatif» aux malades du diabète et aussi à ceux qui souffrent de maladies chroniques.Par Justin GOMIS  –

Le district sanitaire Nabil Choucair a reçu ce samedi, un important don en matériels de la part du Lions Club pour une valeur de plus de 3 millions de francs pour participer à la lutte contre le diabète. «Le centre de santé Nabil Choucair a une base de données assez lourde de personnes souffrant de diabète», assure Maïmouna Dièye, maire de la Patte d’Oie. Lions Club a décidé de voler au secours en offrant cet important lot de matériels à l’hôpital. «Nous sommes venus avec les amis du Lions Club, faire un don de matériels divers pour aider le district Nabil Choucair dans la lutte contre le diabète», explique Aminata Guèye Touré, présidente de la zone 114. En dehors de ce don, une séance de sensibilisation et de dépistage gratuit a été organisée à l’endroit des populations. Après avoir dépisté ce samedi environ 300 personnes, Lions Club espère exposer les besoins du centre de santé. «Cela nous permettra d’estimer le besoin et voir si l’année prochaine, nous pourrons la pérenniser dans des endroits différents», promet Aminata Guèye Touré. En tout cas, la démarche des donateurs est fortement appréciée par les autorités de la commune de la Patte d’Oie. «Nous sommes très ravis et très honorés de recevoir le Lions Club dans la commune de la Patte d’Oie, dans le District Nord et particulièrement au centre Nabil Choucair. Au nom de toute la population, nous témoignons notre reconnaissance au Lions Club. Nous leur disons merci pour ceux qui en ont besoin», se réjouit Maïmouna Dièye, qui rappelle que le diabète est une maladie chronique, silencieuse et fait des ravages.

Face à cette situation, elle a fait un plaidoyer par rapport à la prise en charge de certaines maladies comme le cancer, l’insuffisance rénale. Elle espère la construction d’une unité de traitement de ces maladies dans le District Nord. «La situation actuelle par rapport à la prise en charge, avec l’hôpital Le Dantec qui a été fermé, des malades qui n’ont pas où se faire traiter, ceux qui souffrent avant d’avoir la possibilité de se traiter. Si aujourd’hui la commune de la Patte d’Oie avait cette unité, en chimio, en soins palliatifs, cela aurait réglé le problème au niveau de la commune et même peut-être au niveau du district», espère la maire de la Patte d’Oie.
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