Au cours d’une rencontre des pays membres du G5 au niveau ministériel à Bamako, il a été décidé la création d’un fonds fiduciaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Cette décision intervient une semaine avant une nouvelle rencontre à Paris entre Etats membres et pays donateurs.

La décision importante des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres du G5 est la création d’un fonds fiduciaire d’urgence destiné à lutter contre le terrorisme dans le Sahel. «Nous avons beaucoup travaillé sur la création du fonds fiduciaire, dans la mise en œuvre des importants fonds qui sont annoncés pour aider cette force-là – la recherche d’une efficacité maximum – c’est une expérience qui est très intéressante et qui, à mon avis, si elle se poursuit telle que nous l’avons tracée aujourd’hui, (sera) un succès», explique Tiéman Hubert Coulibaly, ministre malien des Affaires étrangères.
Pour la gestion transparente de ce fonds, il sera doté d’un comité de soutien et d’un autre de contrôle ouvert aux partenaires bilatéraux et multilatéraux. La réunion de Bamako a également permis de faire le point des contributions financières. «Au­jourd’hui, on est à environ 294 millions d’euros. L’éva­lua­tion qui a été faite indique qu’il faut 423 millions d’euros pour la première année. Et on espère que la réunion de Bruxelles va être une étape décisive pour apporter tous les compléments…», précise Alpha Barry, ministre burkinabè des Affaires étrangères.
En principe, en mars prochain, la force conjointe G5 mènera des opérations militaires d’envergure sur le terrain.
Rfi