Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant) – 

200 acteurs du secteur de l’automobile ont reçu, hier au Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers de la mécanique et des engins motorisés (Csfp-Mem), des attestations validant de nouvelles compétences techniques, ainsi que la maîtrise des outils de civisme, de prévention et de premiers secours. Ces attestations, délivrées lors d’une cérémonie dans l’enceinte du centre, viennent sanctionner une formation initiée par la Der/fj à l’intention de mécaniciens, chauffeurs et professionnels de terrain intervenant au quotidien sur nos routes.
«Dans une démarche globale de structuration du secteur automobile, la Der/fj a lancé un vaste programme de modernisation des garages mécaniques et ateliers de vulcanisation, avec un financement initial de 450 millions de francs Cfa injecté au profit de 60 bénéficiaires», a rappelé, d’emblée, Dr Aïda Mbodj, Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes. «Dans le cadre de l’accompagnement non financier, des mécaniciens ont bénéficié de formations techniques au Maroc, et des vulcanisateurs ont été envoyés à Strasbourg pour se perfectionner dans les standards internationaux», a-t-elle poursuivi sur ce chapitre. Avant de revenir sur la rencontre du jour. «Aujourd’hui, nous sommes réunis autour d’un autre pilier essentiel de cette stratégie : la formation et le renforcement de capacités, mené en collaboration avec le Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers de la mécanique et des engins motorisés», a souligné Mme Mbodj, annonçant un montant de 50 millions pour le financement de cette formation. «Ce sont des femmes et des hommes engagés, des professionnels du quotidien dont les compétences et responsabilités sont désormais renforcées au service de notre sécurité collective», a-t-elle dit, parlant des récipiendaires «qui seront prochainement équipés de kits de sécurité».
La Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes a indiqué que la formation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation avec leur lot de morts, blessés et impact économique. «Derrière chaque accident, il y a souvent une défaillance humaine, technique ou systémique (…) C’est dans ce contexte que notre programme prend tout son sens», a-t-elle fait savoir.
abndiaye@lequotidien.sn