La 5ème conférence de la Fondation Merck constitue également l’anniversaire du lancement de la campagne «Merck more than mother» qui a vu la participation des Premières dames du Botswana, du Burundi, de la République centrafricaine, du Tchad, du Ghana, du Niger, de la Sierra Leone et de la Zambie qui ont rejoint l’initiative «Merck more than a mother» depuis son lancement. Dans leurs discours, elles sont revenues sur les activités de cette campagne dans leurs pays respectifs. Et selon Néo Jane Masisi, Première dame du Botswana, cette initiative est importante, «car l’Afrique a besoin de changer la conception de la société sur l’infertilité». Pour ce faire, la Première dame de la République centrafricaine donne la recette : Elle soutient qu’il faut briser la stigmatisation autour de l’infertilité, car cette situation n’est pas imputable aux femmes, mais elle affecte autant la femme que l’homme. Quant à la Première dame du Burundi, elle a mis l’accent sur l’importance du renforcement des capacités du personnel médical pour la prise en charge de l’infertilité. Des préoccupations prises en charge par cette initiative, car «Merck more than a mother» assure une éducation médicale et une formation pour les prestataires de soins de santé et les embryologues, afin de renforcer et de faire avancer les capacités de prise en charge des soins de fertilité en Afrique et dans les pays en voie de développement. L’initiative «Merck more than a mother» vise également à automatiser les femmes stériles par l’accès à l’information, à l’éducation et aux soins de santé et par un changement pour définir des politiques d’amélioration de l’accès aux soins de fertilité réglementés, sûrs et efficaces. «Merck more than mother» est en partenariat avec les milieux universitaires, les ministères de la Santé et les sociétés de fertilité internationales.
Le Premier ministre Boun Abdallah Dionne, pour sa part, a qualifié ce partenariat public-privé de bénéfique. Il estime que cette plateforme d’experts sur l’infertilité, le diabète, l’hypertension artérielle arrive à son heure. Et d’ailleurs, poursuit le Premier ministre, le choix de ces maladies s’explique par la gravité, le coût exorbitant du traitement, mais aussi par le fait que des résultats de recherche ont montré que la prise en charge des pathologies reste un défi dans les pays en voie de développement avec un faible accès aux soins de santé.
La fondation déroule également le projet «Merck cancer access programme». Celui-ci renforce la capacité de prise en charge du cancer. Il soutient la mise en œuvre et le développement des solutions de soins de santé spécialisées et est complété par des campagnes de sensibilisation communautaires visant à réduire l’incidence du cancer et à améliorer les taux de survie. Des praticiens ont eu à bénéficier des formations de la Fondation Merck. La conférence de cette dernière a vu la participation de 57 pays et près de 500 participants.
La Fondation Merck est une organisation philanthropique, qui vise à améliorer le bien-être des individus et à changer leur vie grâce à la science et la technologie.
ndieng@lequotidien.sn
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