Le ministère de l’Environnement et du développement durable et le Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) s’accordent à lutter contre les nuisances et pollutions et veillent au respect des normes établies, relatives au rejet des eaux usées, a appris l’Aps. «L’élaboration de projets ou programmes doit être précédée d’une étude d’impact environnemental et social. Cela facilitera l’accélération de toutes les politiques publiques en matière d’eau et d’assainissement», a dit Souleymane Diallo, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du développement durable. M. Diallo co-présidait, mardi, un atelier de formation, avec le conseiller technique du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement, Mohamed Diatta. «La rencontre vise un renforcement de capacités des membres du comité technique et des organes d’exécution. Elle donnera à ces derniers, les outils pour une meilleure prise en charge des problématiques environnementales spécifiques à la mise en œuvre des projets d’eau et d’assainissement pour une gestion écologiquement rationnelle de cette source si précieuse et qui peut être dangereuse, si elle n’est pas bien maîtrisée» a fait savoir M. Diallo. Au regard de ces enjeux et du respect des normes environnementales, «nous avons jugé nécessaire d’organiser cette rencontre pour renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs qui s’activent dans toutes les structures du ministère de l’Environnement et de la cellule du Pepam», a indiqué Mohamed Diatta, conseiller technique au ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement. «Nous sommes en train de développer des projets structurants qui vont fondamentalement changer l’accès à l’eau potable au Sénégal. Nous travaillons à atteindre les Odd», a-t-il dit. Pour sa part, Amadou Diallo, coordonnateur de la cellule du Pepam a relevé que cet atelier est organisé en partenariat avec la coopération luxembourgeoise pour finaliser la confection d’un manuel de réforme sur les questions environnementales et sociales. «Nous travaillons étroitement avec le ministère de l’Environnement en vue de réaliser toutes les études environnementales stratégiques», a dit M. Diallo, ajoutant que les études mises en œuvre répondent aux directives et aux normes. «Nous voulons que la problématique environnementale et des changements climatiques soit au cœur de nos politiques car, cela est la trajectoire que nous imposent les objectifs du développement durable dans lesquels on s’est engagés», a dit Amadou Diallo.