Le gouvernement vient de valider un Plan d’urgence pour la sécurité alimentaire (Pusa). Le Pusa vise à offrir trois distributions mensuels d’argent liquide, de bons d’achat et ou de vivres aux 47 251 ménages les plus touchés par l’insécurité alimentaire dans six départements du pays.

Les alertes sur les risques d’insécurité alimentaire dans certaines régions du pays se sont multipliées ces derniers mois. Mais c’est ce 18 mai que les autorités sénégalaises ont finalement validé un Plan d’urgence pour la sécurité alimentaire (Pusa). Le Pusa, qui a été adopté au cours d’un atelier tenu à la Primature, vise à apporter un appui approprié aux ménages vulnérables de 6 départements du pays qui «pourraient connaître d’importants déficits alimentaires et nutritionnels dus à une mauvaise répartition pluviométrique durant l’année 2017», informe un communiqué de presse reçu par Le Quotidien. Selon le Secrétariat exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (Secnsa), la validation de ce document permet le démarrage immédiat des activités d’assistance alimentaire et de l’Opération sauvegarde du bétail (Osb) par l’Etat avec l’accompagnement de ses partenaires. «Le premier objectif du Pusa 2018 est de fournir une assistance alimentaire aux 47 251 ménages les plus touchés par l’insécurité alimentaire dans les départements de Podor, Matam, Kanel, Ranérou, Goudiry et Tamba­coun­da», indique la même source.
Le communiqué précise qu’à cet effet, l’Etat et ses différents partenaires procéderont à trois distributions mensuelles d’argent liquide, de bons d’achat et ou de vivres aux ménages ciblés. Le Pusa cible également le cheptel. «Le second objectif est de sauver 397 863 Unités de bétail tropicales (Ubt) menacées par l’insécurité alimentaire dans les départements de Saint-Louis, Podor, Dagana, Matam, Kanel, Ranérou, Linguère, Tamba­counda, Koumpentoum et Koun­gheul. Pour cela, chaque Ubt recevra 1 kg d’aliment de bétail par jour et sera déparasitée. De plus, l’aliment de bétail sera vendu aux éleveurs à un prix subventionné», précise le Secn­sa.
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