Le dernier Face2Face entre Balla Gaye et Boy Niang, dimanche soir sur la Tfm, n’a pas eu lieu. La faute au lutteur de Pikine qui a brillé par son absence.Par Amadou MBODJI –

Dans notre édition du 23 décembre dernier, nous évoquions les chevauchements notés chez les promoteurs dans leurs programmes de promotion des grands combats. Mais ce dimanche 25 décembre, jour de Noël, ce sont les lutteurs qui sont entrés en scène.

En effet, dans la dernière ligne du choc Balla Gaye 2-Boy Niang, calé pour le 1er janvier 2023, «Gaston Production» a organisé, le jour de Noël, un dernier Face2Face entre les deux lutteurs de Guédiawaye et Pikine. Malheureusement, cette «der», qui avait pour cadre la Tfm, a viré au fiasco.

La faute à Boy Niang qui a brillé par son absence. Alors que le fils de Double Less a été pourtant très ponctuel, en déférant à l’heure à la convocation, une manière de respecter les clauses du contrat. Evidem­ment, ce faux bond du Pikinois passe mal, tant du côté du promoteur, Gaston Mbengue, représenté par son fils, que chez son adversaire qui n’a pas manqué de mettre le fils de De Gaulle face à ses responsabilités.

Sans aucune explication, Boy Niang a boycotté le plateau qui se déroulait en direct, provocant la déception des nombreux sponsors, amateurs, mais surtout celle du fils du promoteur, Makane Mbengue. Sur­pris par ce désistement qui a bouleversé tout leur programme, le promoteur de lutte a tenté de joindre Boy Niang, sans succès.

«Je ne voudrais pas en arriver à un certain stade avec lui. Mais nous allons tirer toutes les conséquences», a-t-il pesté en direct, visiblement irrité par l’absence du Pikinois qui n’a pas respecté ses obligations contractuelles.

Venu à l’heure convenue avec les membres de son staff, le «Lion de Guédiawaye», qui n’a pas aimé la tournure des événements, a lui aussi asséné ses vérités avant de quitter le plateau, malgré les tentatives de le retenir. En effet, très déçu par la défection de son adversaire, Balla Gaye a informé en direct que son adversaire n’a pas respecté les termes du contrat.

De son côté, Meïssa Ngom, vice-président du Cng de lutte, a aussi déploré la situation soulignée, tout en dénonçant l’absence injustifiée de Boy Niang 2 lors de ce rendez-vous crucial. Le fils de De Gaulle s’expose assurément à de lourdes sanctions, notamment financières.

Au vu d’un tel incident, tous les ingrédients semblent réunis pour un combat à haute tension, le dimanche 1er janvier 2022 à l’Arène nationale. En attendant, il y a lieu pour les promoteurs de revoir leur programme de promotion de leur combat. On ne le dira jamais assez : ce n’est pas inspiré, à une semaine d’un grand combat, d’organiser des Face2Face ou Open Press. Ce n’est pas la meilleure façon pour les protagonistes de se concentrer sur leur sujet.
ambodji@lequotidien.sn
(Avec dakaractu)