Omar Diagne Omez juge «très positif» le parcours des Lions de la lutte, sanctionné par un 8ème sacre à l’issue de la 9ème édition du Tournoi de la Cedeao ou Tolac, disputé au Sénégal. Une performance qu’il lie aux bons choix de l’entraîneur national, Ambroise Sarr.Par Amadou MBODJI

– «C’est un bilan très positif de la compétition, dont le niveau est très relevé par rapport aux autres éditions», constate le Directeur technique régional de Dakar. Ce dernier estime que «les choix de Ambroise Sarr ont payé, ils ont été judicieux». «Surtout si on sait, qu’à part Moussa Faye (66kg), tout le reste de l’équipe prenait part, pour la première fois, au Tournoi de la Cedeao.»
En individuel, le Sénégal n’a décroché que quatre médailles d’Or, en lieu et place des cinq que visait l’entraîneur, Ambroise Sarr, ratant de peu l’objectif des 100% de médailles qu’il s’était fixé. «Il n’y a que Boy Faye qui a perdu en quart de finale. Il ne faut pas oublier que Boy Faye était vainqueur des Jeux africains et ceux de la Francophonie. Le mérite revient donc à Ambroise Sarr et à la Direction technique. N’oublions pas que les choix de l’équipe ont fait l’objet de critiques. Mais à l’arrivée, Ambroise a eu raison sur tout le monde. Qui le connaît sait que c’est un homme de principes et de valeurs», plaide le technicien. Travaillant dans l’ombre en tant que Directeur technique régional de lutte de Dakar, pour aider à la constitution de l’Equipe du Sénégal, Omez n’a pas manqué de donner ses idées à Ambroise Sarr avec qui il communiquait souvent.
En plus de Moussa Fall (66kg), qui s’est montré le plus performant en remportant tous ses combats, il faut signaler que Gania Fama (86kg) et Modou Faye Ordinateur (100 kg) sont les deux autres lutteurs à n’avoir pas connu de contre-performances, en remportant tous leurs duels. «Il n’y a que deux lutteurs qui ont connu la défaite. Il s’agit de Mouhamadou Bousso, dit Boy Faye, et Ngor Niakh vaincus par avertissement, lors des compétitions par équipe», fait remarquer le technicien.
Parlant des équipes qui se rapprochent du Sénégal, Omez de désigner «le Niger, la Gambie et la Guinée-Bissau qui ont fait un bond en avant. Si la Gambie s’était retrouvée dans une poule autre que celle du Sénégal, elle pouvait aller très loin dans la compétition. Le Burkina Faso a eu le mérite de disputer la finale en individuel, en 66kg», souligne-t-il. Avant de reconnaître que «le Nigeria a régressé».
Selon Omez, le Sénégal dispose de lutteurs qui ont l’habitude de disputer des tournois. C’est sous ce rapport qu’il faudrait comprendre le souhait du Niger, qui veut s’inspirer du modèle sénégalais pour être plus performant en lutte simple.
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