Pour mettre fin aux chutes-polémiques, la Var (Video assistant referee) va s’inviter dans l’arène lors des grands combats de lutte avec frappe. C’est l’une des décisions fortes issues de l’Ag d’informations du Cng, tenue samedi à l’Arène nationale.Par Amadou MBODJI –

Ce serait en tout cas la meilleure manière de mettre fin aux polémiques et querelles d’après-combat concernant les chutes litigeuses. La «Video assistant referee», communément appelée Var, fera son intrusion dans la lutte avec frappe pour la saison 2023/2024. C’est la grosse info donnée par Bira Sène, président du Cng de lutte, au sortir de l’Assemblée générale d’informations tenue samedi à l’Arène nationale. «On va innover en lutte avec frappe en installant la Var dans les grands combats. Ce sera d’abord sous forme de phase-test. On va démarrer pour ensuite évaluer. Si on arrive à pouvoir le faire avec dix combats, on le fera», soutient le patron de la lutte sénégalaise dont l’ambition est de mettre fin aux polémiques qui souvent sont nées de verdicts contestés. Avec comme conséquence de multiples recours sur la table de l’instance dirigeante. Evidemment, la mise la mise en place de la Var requiert «un dispositif à mettre en place», selon Bira Sène qui explique : «Il faut un équipement, il faut des caméras, des micros, une installation particulière. Il y aura aussi un arbitre qui va communiquer avec le juge central pour, au cas échéant, visionner ensemble les images ou chutes litigeuses.»

La lutte a commencé à utiliser la Var avant le football
Si la lutte avec frappe va faire connaissance avec la Var lors de cette nouvelle saison, il n’en sera pas de même pour la lutte simple qui l’utilise depuis longtemps. Une manière pour les acteurs de la lutte de rappeler que la paternité de la Var ne doit être accordée au football. «Les gens oublient ou ignorent que c’est la lutte qui est la première discipline à appliquer la Var. En effet, c’est depuis les années 2000 que la Var est dans la lutte, particulièrement en lutte sans frappe», rappelle le président Sène.

En fin de mandat, le Cng attend la décision du ministre des Sports
Faut noter que cette Ag d’informations se tient dans un contexte particulier. En effet, c’est la veille de ses Assises, le vendredi 15 septembre, que le mandat du Cng, en place depuis 2020, a pris fin. Justement interpellé à ce sujet, Bira Sène explique : «Le mandat du Cng a effectivement pris fin le 15 septembre. Ce samedi, nous sommes le 16 septembre, jour où nous tenions l’Ag.

L’administration dit que c’est sur la base d’un document (arrêté ministériel) que nous sommes désignés pour diriger le Cng ; et c’est sur la base aussi d’un document qu’il est décidé de notre départ ou de notre maintien. En attendant, on va continuer à gérer en évacuant les affaires courantes. C’est ce que dit l’administration», soutient le président Séne qui sera édifié dans les jours à venir. Et qui saura si l’équipe qu’il dirige, prolongée une première fois de 8 mois, sera reconduite ou pas, après que les rapports de l’Ag seront transmis au ministère des Sports.
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