Depuis que la suspension de deux ans contre Siteu a été prononcée par l’Organisation régionale antidopage (Orad), le Cng de lutte, qui était à ce moment en Gambie, avait gardé le silence. Mais, ce mercredi 2 juillet 2025, à l’Arène nationale, le président Malick Ngom, à travers un point de presse, est revenu longuement sur l’affaire Siteu.

Après avoir explicité le processus dans son ensemble, le président Ngom s’est montré ferme à l’endroit du lutteur et de son camp. «C’est une instance qui a ses bureaux aux niveaux national, sous-régional et international. Et ses membres travaillent en toute autonomie. Le Sénégal ayant ratifié la charte, nous au Cng, on ne peut que collaborer avec ces différentes instances», explique le patron de la lutte sénégalaise. Qui poursuit : «Le jour du combat, alors que Modou Lô s’est soumis aux tests, Siteu et son camp ne se sont présentés que plus tard (jusqu’à 23h 30), quand l’équipe désignée pour effectuer les tests a décidé de rentrer. Personnellement, ce jour-là, je suis rentré à 00h 00. Le lutteur et son staff ne se sont pas présentés avant mon départ.

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Alors, la procédure a été enclenchée. La notification de violation du règlement a été remise au staff de Siteu par le président de l’Onads, le Dr Mouhamed Diop, main à main, devant nous. Aussi, Siteu et son camp n’ont pas profité du délai qui leur était imparti pour faire appel de cette première notification. Alors, la sanction a été prononcée, en toute logique, contre lui et son manager.»

Mais le Cng, en tant que structure morale et dans le but de «sauver» le combat Balla-Siteu du 20 juillet, tente de trouver des pistes. «Cependant, nous avons engagé des avocats pour voir comment harmoniser les positions et faire en sorte de sauver le combat du 20 juillet, contre Balla Gaye 2. Mais, encore une fois, nous n’avons aucun moyen de pression sur ces différentes organisations qui travaillent à rendre propres le sport et les sportifs.» Des propos qui confirment l’étroite marge de manœuvre de l’instance qui, cependant, a tenu à solliciter la presse dans son ensemble pour que, dans un élan de sensibilisation et de communication, les lutteurs soient informés et que pareille situation ne se répète.
ambodji@lequotidien.sn
(avec Lesarenestv)