Interrogé sur l’évolution lente de la pandémie sur le continent africain malgré les prévisions pessimistes, Mabingué Ngom précise que «ce n’est pas une équation avec une seule variable». Et le Directeur régional de l’Unfpa d’expliquer : «Les pays africains ont une expérience relativement solide en matière de gestion de pandémie, il y a aussi le fait que les leaders des pays africains ont agi suffisamment tôt en mettant en place un certain nombre de mesures-barrières, une bonne mobilisation. Ce sont des variables qui pèsent sur la balance. Les pays africains sont conscients de la faiblesse de leur système de santé et des défis qu’un nombre impressionnant de cas pourrait causer à un système de santé déjà faible. Il y a un certain nombre mesures prises qui expliquent que la trajectoire qui était anticipée n’est pas celle que les pays africains sont en train de vivre». Donc pour lui, «l’un dans l’autre, surtout en Afrique de l’Ouest et du Centre, il y a un effet apprentissage-alerte qui a fait que les pays africains peuvent être considérés comme relativement mieux équipés que les autres en termes de préparation».