Par Amadou MBODJI –

Macky Sall, ancien Président du Sénégal, a parlé au téléphone avec ses militants ce week-end. Au menu des discussions, les élections législatives anticipées du 17 novembre pour lesquelles il demande à ses militants de se battre pour les remporter, pour ne pas voir les collectivités territoriales subir le même «traitement» que l’Assemblée nationale dissoute.
«Si nous ne nous battons pas, ils vont dissoudre les collectivités territoriales, comme ils l’ont fait avec l’Assemblée et tenté de le faire avec le Cese et le Hcct», a prévenu Macky Sall. Il en a profité pour annoncer une grande coalition en gestation en vue des prochaines élections législatives. Avant de démentir tout protocole avec les nouvelles autorités. «Je n’étais pas candidat et je n’étais mu que par une volonté de laisser le pays dans la paix. Et c’est pourquoi j’ai fait voter la loi d’amnistie… S’il y avait un quelconque complot avec ceux qui dirigent le pays aujourd’hui, en tant qu’ancien Président, ils n’auraient pas arrêté et envoyé en prison ma famille politique. Donc, il n’y a aucun accord qui nous lie», tient à préciser le Président Macky Sall.
«Si j’avais comploté avec ceux qui sont là aujourd’hui, moi, en tant qu’ancien Président, tous les privilèges que j’aurais dû percevoir n’allaient pas être bloqués. Ma famille, mes militants, mes responsables sont persécutés. Et je pense que s’il y avait complot avec le nouveau régime, ils n’allaient pas se comporter ainsi avec moi», a révélé le leader de l’Apr par la voix de Abdou Mbow.

Ses relations avec Amadou Ba et les accusations de «sabotage»…
Macky Sall voit à travers le départ de bon nombre d’«apéristes», une «trahison».
«J’ai rempli mon devoir envers le pays, envers le candidat qui, pourtant, avait rejoint ma famille politique et que j’ai choisi contre la volonté de tout le monde. J’ai financé sa campagne comme je le faisais pour moi-même.
Je voudrais donc que les Sénégalais le sachent. Pour le reste, ce ne sont que des alibis pour partir», précise le Président Sall.
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