Le Président Macky Sall a été hier l’avocat de toute l’Afrique. Le président de la République a demandé aux grandes puissances de parler des aspects positifs. Selon lui, le continent noir a réalisé des choses positives qui sont souvent passées sous silence. «Il faut souvent parler de l’Afrique qui marche», dit-il. Selon lui, «de Mombassa à Dakar, du Caire au Cap, il y a une Afrique debout qui marche et dont les taux de croissance sont régulièrement supérieurs au taux mondial». Suffisant pour Macky Sall d’inviter les puissances occidentales «à parler de cette Afrique dont les gouvernements sont à la tâche, où une jeunesse vibrante et créative innove, entreprend et réussit». A l’en croire, des millions de travailleurs hommes et femmes se lèvent tôt et se couchent tard pour nourrir, éduquer et soigner la famille à la sueur de leur front.
L’Afrique, poursuit-il, est un continent «où des hommes et des femmes d’affaires prospèrent, investissent et créent des emplois et de la richesse».
Autre points soulevés par le chef de l’Etat, ce sont les contrats qui lient les Nations africaines aux investisseurs. «Parlons de cette Afrique qui réclame des contrats justes et équitables entre l’investisseur et le pays d’accueil, de l’Afrique qui demande le paiement de l‘impôt là où la richesse se crée et qui lutte pour la bonne gouvernance et l’évasion fiscale et autres flux financiers illégaux», plaide-t-il.
D’après toujours le Président Sall, «l’Afrique aspire passer du paradigme de l’aide à celui de partenariat mutuellement bénéfique». Il promet de parler de cette Afrique qui marche à la deuxième Conférence d’Abidjan du 17 au 19 janvier 2019 à Dakar et qui recevra au Sénégal le 9e Forum mondial de l’eau en 2021 et la toute première manifestation olympique sur le continent avec les Jeux olympiques de la jeunesse en 2022.