Arrivé en fin de matinée au Liban, le président français a rencontré son homologue libanais Michel Aoun et les principales figures de la scène politique locale. « J’ai été franc, direct, sincère », a assuré Emmanuel Macron.
« J’attends des autorités libanaises des réponses claires sur leurs engagements : l’Etat de droit, la transparence, la liberté, la démocratie, les réformes indispensables… »
Il a ainsi appelé les dirigeants libanais à un « profond changement » pour sortir leur pays de l’impasse politique et économique. « C’est le temps des responsabilités », a-t-il déclaré, plaidant pour une « refondation d’un ordre politique nouveau ».
Premier chef d’Etat à se rendre dans le pays du Cèdre depuis le drame, il a été accueilli, aux alentours de midi (11 heures à Paris), par M. Aoun. « Le Liban n’est pas seul », a-t-il tweeté à peine arrivé, publiant le même message en arabe.
« Je suis là aussi pour lancer une nouvelle initiative politique. C’est ce que je vais exprimer cet après-midi aux dirigeants et forces politiques libanaises », avait alors lancé M. Macron à une foule qui scandait « le peuple veut la chute du régime ».
Avec LeMonde