«J’ai toujours appelé à des concertations pour la paix dans ce pays. Je n’ai pas vu quelqu’un qui a séjourné dans la forêt de Mayombé et qui est revenu sain et sauf. Pour développer ce pays, il faut réunir les gens dans la concorde et œuvrer pour la paix. C’est ce qui peut faire avancer un pays.  Abdoulaye Wade a toujours fait du dialogue son credo. Il a toujours répondu aux appels du Président Diouf. Les Sénégalais sont amnésiques. Le Pds a été le premier à répondre au dialogue lorsque le Président Macky Sall l’avait dit  pour la  première fois.  Cela ne doit surprendre personne quand nous disons que nous sommes prêts pour le dialogue. Nous avons été toujours pour le dialogue. Le Président Wade est un homme de dialogue, c’est un talibé de Serigne Touba accompli.  Il a pardonné à tous ses ennemis. Rappelez-vous comment il a traité le Président Abdou Diouf. Il lui a donné son avion, l’avion  présidentiel. Il l’a appuyé dans  ses projets  internationaux. Je dis donc que c’est ce Président Abdoulaye Wade qui est toujours prêt à répondre au dialogue. Mais, nous voulons que ce dialogue soit un dialogue sincère, que ce dialogue ne soit pas un dialogue de circonstances. Je rappelle aux Sénégalais quand le Prési­dent Macky Sall avait appelé à un dialogue national, nous étions le plus grand parti d’opposition à y répondre. Tous avaient décliné en disant qu’il n’était pas sincère. Nous sommes allés à ce dialogue qui a connu une  journée pleine  d’espoirs mais après cette journée, on n’a plus parlé de dialogue. Aujourd’hui, on attend quelques moments pour nous parler de  dialogue. Ce que nous demandons, c’est que l’offre doit être sérieuse.  Au-delà d’être sérieuse, elle doit reposer sur les intérêts du Peuple  sénégalais. Les intérêts des sénégalais, c’est d’abord répondre à notre livre blanc sur l’organisation des élections,  c’est aussi s’ouvrir à l’opposition non pas de manière circonstancielle. C’est instaurer des couloirs de discussion avec l’opposition et nous sommes  à l’écoute du pouvoir parce que c’est le pouvoir qui est dans la position de faire avancer ce dialogue mais il faudrait que la démarche soit sincère et qu’elle s’appuie uniquement sur les intérêts du pays.»