Le coordonnateur du Bureau sous régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et représentant de l’organisme au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei, a annoncé, lors de la cérémonie de lancement du Cadre de programmation par pays (Cpp) pour le Sénégal, quatre «bonnes nouvelles». Il s’agit du «programme 1 million de citernes» qui permet de construire des citernes dans des familles et recueillir tant soit peu l’eau que les familles utilisent. Ce programme est en train d’être intensifié dans les autres pays.
«Ici au Sénégal, nous sommes en train de l’utiliser, mais nous ne pensons pas que cela soit seulement un programme Fao. Nous voulons que le Sénégal s’en approprie et qu’on arrive à plusieurs millions de citernes», a signalé M. Guei. A l’en croire, c’est là le début d’un système de collecte d’eau, mais qu’il y en a d’autres méthodologies pour collecter le liquide précieux. «La bonne nouvelle c’est que la Cedeao et la Fao avaient initié une discussion sur un programme ouest-africain qui devait s’occuper exclusivement de problèmes d’eau au niveau de l’Afrique de l’Ouest. Ce programme a été bien apprécié et accepté par la Banque africaine de développement et nous sommes en train de développer les termes de référence pour que ce programme soit mis en place», a renseigné le coordonnateur du Bureau sous régional de la Fao pour l’Afrique de l’Ouest et représentant de ce démembrement du système onusien au Sénégal.
La dégradation du sol est aussi une problématique qui préoccupe la Fao. Selon ses fonctionnaires, il faut s’attaquer à ce problème, étant donné qu’on ne peut pas faire d’agriculture ni l’élevage sans sol. «La Fao et la Cedeao sont en train de réfléchir sur un grand programme qui devrait s’attaquer au problème de la dégradation des terres et de restauration au niveau de l’Afrique de l’Ouest», a annoncé M. Guei.
L’autre bonne nouvelle est que la Fao et la Cedeao projettent de lancer un vaste programme de développement du riz en Afrique de l’Ouest. La Bad a donné son intérêt à soutenir le programme. Au Sénégal, il s’agira de voir comment accompagner le secteur qui connait déjà un progrès et corriger les insuffisances.
Ces initiatives ont été annoncées suite aux inquiétudes faites par les représentants du Conseil centre et ouest-africain pour la recherche et le développement agricole (Coraf) et de la Banque africaine de développement (Bad) sur le futur de l’agriculture à cause des changements démographique et climatique.
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