Malgré la publication du décret n° 2017-2205 régissant les conditions générales d’emploi et de rémunération des élèves contractuels, les 9 893 concernés n’entendent pas baisser les bras. Ils demandent «l’indemnisation des familles de (leurs) collègues décédés».

Les conditions générales d’emploi et de rémunération des élèves contractuels sont régies maintenant par le décret n° 2017-2205, qui a été publié le mardi 26 décembre 2017 au Journal officiel. Pour autant, la lutte syndicale «est loin de connaître son épilogue». Les 9 893 enseignants concernés protestent contre «les demandes d’explication données à nos collègues pour avoir réclamé leur droit devant le ministre qui considère cela comme une perturbation de la Journée nationale de l’enseignant». Pour les camarades de Fayçal Boughaleb, le décret a été publié pour une autre raison : «Nous comprenons aisément que l’Etat l’ait fait pour éviter qu’on ne perturbe la journée d’aujourd’hui (hier) qui était réservée au Grand prix du chef de l’Etat à l’enseignant, comme nous l’avions fait la semaine dernière pendant la Journée nationale de l’enseignant en présence du ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam.» Ainsi veulent-ils, d’après un communiqué, «l’indemnisation des familles de nos collègues décédés qui ont eu à servir ne serait-ce qu’un jour leur Nation et qui ont du mérite par rapport à cela», «l’intégration immédiate de tous les collègues ayant reçu leur arrêté d’admission définitive au Cap. Nous suivrons de très près les dossiers des élèves-maîtres afin de s’assurer que leur intégration est en cours» et «la sortie des arrêtés pour les collègues qui ont réussi au Cap. Beaucoup d’entre nous l’ont eu il y a de cela 2 ans ou plus et n’ont pas encore reçu leur arrêté d’admission définitive», entre autres revendications.
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