Mali – Libération de Olivier Dubois : Les assurances du Quai d’Orsay

La libération du journaliste français, Olivier Dubois, enlevé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) le 8 avril à Gao dans le Nord du Mali, continue d’être un sujet de préoccupation pour les autorités de Paris. Le porte-parole du Quai d’Orsay, François Delmas, s’est voulu insistant là-dessus hier, en faisant savoir que des efforts continuent d’être déployés pour retrouver sain et sauf M. Dubois, qui vit et travaille au Mali depuis 2015. Par Mamadou T. DIATTA –
Le retrait définitif de la force militaire française du Mali ne constitue point un frein aux efforts de recherche déployés par Paris pour retrouver sain et sauf le journaliste français, Olivier Dubois. Telle est l’assurance donnée hier par le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères. Ainsi, quelques jours après le départ des derniers soldats français, François Delmas déclare : «Le retrait de l’opération Barkhane du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer M. Olivier Dubois.»
Dimanche devant coïncider avec le 500e jour de captivité de Olivier Dubois, M. Delmas se fait insistant en affirmant : «Tous les efforts sont déployés pour obtenir la libération de notre compatriote.»
Journaliste indépendant vivant et travaillant au Mali depuis 2015, Olivier Dubois avait lui-même fait l’annonce de son enlèvement dans une vidéo qui a été diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il faisait état dans ladite vidéo, de son kinapping par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), le 8 avril à Gao, dans le Nord du Mali. Voulant mettre à contribution le chef de l’Etat français, la famille du journaliste a jugé nécessaire de faire appel à Emmanuel Macron, à travers une carte postale, afin de savoir la date de libération de leur proche. Le porte-parole adjoint des Affaires étrangères, François Delmas, informe de l’existence de contacts réguliers des autorités de Paris avec les membres de la famille du journaliste. Tout en rappelant qu’à propos d’enlèvements, «la discrétion est une condition essentielle à l’efficacité de l’action de l’Etat et de la sécurité des personnes».
mdiatta@lequotidien.sn