«Le refus de paternité est un traumatisme que l’enfant vit et qui le poursuivra toute sa vie. S’il y a divorce dans un couple légal, les enfants peuvent grandir 10 ans, 20 ans et reviennent pour demander à leurs parents de se marier. Ce traumatisme est plus grave pour un enfant qui n’est pas paternellement reconnu. Le développement de l’enfant se fait de façon harmonieuse et intégrée. Ce qui veut dire qu’il y a des aspects qui freinent le développement de l’enfant. Pour que le cerveau se développe, il y a des facteurs. Un enfant qui subit un stress ne peut pas s’exprimer. Quand on prend la pyramide de Maslow, il y a ce besoin d’affection. Cela peut faire de l’enfant un être complexé. Cela peut toucher l’intelligence de l’enfant. Le délinquant est un enfant privé de cette affection. L’enfant est un être en devenir. Cette fragilité n’est pas seulement physique, elle est aussi psychologique. S’il y a un manque d’affection, il devient un adulte errant, brigand et voleur. Il n’a pas d’humanisme. Il va se venger de la société en se transformant en bandit parce qu’il dit être rejeté par son propre père. Physi­quement, cela peut affecter aussi son développement. Il faudrait une loi pour qu’on puisse obliger les hommes à accepter la paternité. C’est le combat que tous les militants des droits de l’enfant doivent porter parce que c’est une violation du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il est temps que ce plaidoyer se poursuive. Mais il faut voir l’autre côté de la médaille. Une fille pourra accuser un homme gratuitement de l’avoir enceintée. On nous rétorque le test Adn mais on nous dit que ce n’est pas fiable à 100%. Il y a des zones où on ne connait même pas ce test Adn. Les gens doivent travailler à retourner sur nos valeurs et que les filles préservent leur virginité. On nous vante souvent l’universalité des droits mais cela ne signifie que le diktat des droits occidentaux sur tout. Si on ne tient pas compte de nos croyances, les lois vont toujours être refusées par les populations. Souvent, on nous pousse à réformer sur la base d’un agenda international, de réseaux de lobbies.»