Propos receuillis par Ousmane SOW (Stagiaire) – «Mon engagement pour Rufisque ne date pas d’aujourd’hui. J’ai toujours porté Rufisque dans mon cœur. Je suis Rufisquois, j’y vis et personne d’autre ne développera Rufisque à notre place. J’ai des relations qui pourraient m’aider à changer le visage de Rufisque et lui permettre de retrouver son lustre d’antan. La politique n’est pas la trajectoire que j’avais voulu emprunter, mais les tristes réalités et les mauvaises conditions dans lesquelles vivent quotidiennement les Rufisquoises et Rufisquois, sont les raisons qui m’ont conduit à cette décision. Rufisque, c’est une ville de culture et d’histoire, mais Rufisque est morte. Les années se succèdent, Rufisque ne connaît aucun changement véritable. Considérée pourtant depuis belle lurette, comme une ville culturelle et historique. Rufisque est hélas en proie à des phénomènes sociaux qui freinent son élan vers le développement.
Alors, j’ai décidé de redonner un visage nouveau à Rufisque. En tant qu’artiste, je peux utiliser mon carnet d’adresse pour décrocher des projets qui vont concourir au développement de Rufisque. Dans notre programme, nous voulons désengorger le marché Lendeng de Rufisque et ensuite, créer un grand centre culturel que nous allons baptiser Mame Fatou Seck (la grande prêtresse de Rufisque), lequel centre aura des salles de spectacle, salles d’exposition, une salle de conférence et bien d’autres. Et la salle de spectacle qui va se trouver à l’intérieur, on va l’appeler Adja Khar Mbaye Madiaga, parce qu’elle est de Rufisque.
Egalement, nous comptons réaliser des travaux d’assainissement d’envergure, pour résoudre le problème d’inondation qui persiste dans cette commune.
Un maire doit être capable de tisser des liens pouvant aboutir à des partenariats. Nous envisageons d’offrir un cadre sain aux populations, de créer des banques, restaurants et amener des investisseurs pour implanter des hôtels, afin de vendre la destination rufisquoise.»