Présent à la cérémonie du Ballon d’Or 2019 à Paris ce lundi, où il a représenté le président de la Caf, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), a évoqué mardi des «préjugés» constituant à son avis les obstacles pour les joueurs africains en compétition pour les récompenses individuelles. «Autant il est difficile pour une femme d’être élue présidente des Etats-Unis d’Amérique ou de la France, autant il est difficile pour un footballeur africain d’être reconnu à sa juste valeur et élu Ballon d’Or ou The Best», a réagi le président de la Fsf à la remise du Ballon d’Or France Football à l’Argentin Lionel Messi.
L’attaquant sénégalais, Sadio Mané, classé parmi les joueurs favoris pour cette distinction, a pris la quatrième place derrière le Portugais Cristiano Ronaldo, le Néerlandais Virgil Van Dijk et l’Argentin Lionel Messi. «Les préjugés ont la dent dure», a commenté Augustin Senghor, qui ne désespère toutefois pas de voir les footballeurs africains obtenir des distinctions individuelles.

«Les joueurs africains seront les meilleurs dans les prochaines années»
«Mais Sadio [Mané] et d’autres joueurs africains, nombreux au sommet, seront les meilleurs dans les prochaines années, et ceux qui votent ou décident n’auront pas le choix [de ne pas les désigner], sous peine de discrédit», a ajouté le patron du football sénégalais. Pour le Ballon d’Or France Football 2019, trois joueurs africains, Sadio Mané, l’Egyptien Mohamed Salah (5e), et l’Algérien Riyad Mahrez (10e) font partie des 10 meilleurs joueurs du monde.
Avec Aps