Avec l’appui des partis politiques, «Noo Lank» a organisé hier une marche pour dénoncer la cherté de la vie. Pêle-mêle, il y avait les mouvements Frapp, Rappel à l’ordre, les travailleurs regroupés autour de la Csa et des formations politiques de l’opposition comme l’Alliance pour la République (Apr), la République des valeurs, Gueum sa bopp… Tour à tour, les porte-parole ont dénoncé «la situation insoutenable des familles qui dénoncent vigoureusement la hausse incompressible du «Woyofal»». «Nous dénonçons également cette incompétence des autorités qui, depuis près de deux ans, sont dans un tâtonnement incessant. Nous sommes mal barrés», déclarent-ils. Certains ont même demandé la démission du Premier ministre Ousmane Sonko. Par ailleurs, les «marcheurs» ont pointé les conditions de vie des travailleurs, la situation des entreprises à l’agonie, les restrictions sur les libertés.

Cependant, hier, le mouvement «Noo Lank» a été perturbé par les changements d’itinéraire. Au début, c’était rond-point Sipres/Pentola, sur les deux voies de Liberté 6, qui avait été retenu. «C’est seulement la veille, et tard dans la nuit, que l’autorité préfectorale nous informe du changement», regrette Mourtalla, à la tête du collectif. Il a été ensuite retenu le passage depuis le rond-point de l’Ecole normale (actuelle Fastef) jusqu’à «Jet d’eau». Mais, le collectif «Noo Lank» sera encore dévié pour prendre le départ à partir du supermarché Casino à Liberté 1 pour finir la marche pacifique à «Jet d’eau».