Une jeune du Pds répond à Thérèse Faye qui s’est attaquée à Me Madické Niang sur sa démission de la Commission ad hoc. «Comment la première responsable des Jeunesses républicaines, dont la place aurait dû être à l’Assemblée si elle savait se faire respecter, peut soutenir, toute honte bue, que l’honorable député Madické Niang, président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, aurait démissionné sous la pression de ses collègues de l’opposition pour, dit -elle, ne pas gêner», s’interroge la députée Marie Sow Ndiaye. Dans un communiqué, cette présidente de la commission féminine nationale de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) souligne que, «comme à l’accoutumée, à cha­que fois que la ravissante mascotte de la République, madame Thérèse Faye, pour ne pas la nommer, ouvre la bouche, c’est pour laisser sortir des inepties, des contre-vérités, des mensonges mais surtout de la médiocrité». Elle rappelle plutôt à la coordonnatrice de la Cojer que Madické Niang a «d’abord dé­missionné de son poste de vice-président avant de quitter définitivement la Commission ad hoc». «En très bon responsable, posé, mesuré et conséquent, il avait juste espéré que l’As­semblée s’inscrirait dans une dynamique d’assumer pleinement ses prérogatives parlementaires loin du diktat de l’Exécutif. Ce qui n’a pas été le cas malheureusement. C’est cela la seule vérité, qu’il faut comprendre, accepter et véhiculer. Le reste, n’est que pure invention et mensonge de votre part», estime Mme Ndiaye. Pour remonter un peu plus loin, elle rappelle encore, «qu’à l’occasion de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale, Me Ma­dické Niang avait dénoncé la « forfaiture»» qui se déroulait sous ses yeux, consistant à empêcher le député Khalifa Sall d’être présent, «comme le lui permet la loi». Marie Sow Ndiaye s’en désole et conseille à Thérèse Faye de «bien remuez la langue avant de verser dans le délire».
mfkebe @lequotidien.sn