Un pays dit démocratique où les citoyens se retrouvent en cellule pour avoir dénoncé des situations jugées anormales. C’est le cas actuellement d’un défenseur autoproclamé des personnes privées de liberté, Ibrahima Sall de l’Asred. Où l’on voit comment les dirigeants de ce pays agissent souvent sans réfléchir. Si ce que dénonce Ibrahima Sall est vrai, pourquoi ne pas régler la situation et passer à autre chose ? Et s’il est avéré que l’individu n’a pas raison, la solution ne serait-elle pas de le faire savoir, et le laisser cacher sa honte loin des regards ? Là, au contraire, «on» a opté pour en faire un martyr de la liberté d’expression.