Matam : Abdoul Mbaye veut profiter des promesses non tenues de Bby

En cette période de campagne, tous les chemins mènent vers l’intérieur du pays, et les responsables de parti ou de coalition de partis vont à la quête de voix. Après le passage de la tête de liste nationale de la coalition Bby mercredi et jeudi dernier, s’en est suivie l’arrivée de Abdoulaye Baldé, puis de Modou Diagne Fada et Abdoul Mbaye, tous deux étaient à Matam (Ourossogui) le vendredi.
Abdoul Mbaye qui a effectué la prière de tisbar à Ourossogui s’est rendu dans l’après-midi au village de Sédo Sébbé où il été accueilli par une frange de la population, et par des habitants de Doumga Ouro Alpha, dont la tête de liste départementale de sa coalition Joyyanti, Elimane Abdoul Fall. A Sédo Sébbé où il s’est adressé à la presse, Abdoul Mbaye a indiqué espérer profiter des promesses non tenues du régime en place pour le département de Matam, où les populations sont conscientes d’avoir été trompées et vont chercher autre chose. Il a assuré que la mission de l’Act est de conscientiser les populations pour leur faire comprendre la politique au vrai sens du terme, une politique qui se soucie des intérêts des populations.
Pour lui, il est temps que les Sénégalais sachent faire la différence entre le politicien professionnel et le politicien de métier qui a choisi de faire de la politique pour soi-même, pour s’enrichir, et l’homme politique qui a décidé de se mettre au service de sa population.
Sur la désignation du Premier ministre comme tête de liste nationale pour défendre le bilan du gouvernement, Abdoul Mbaye rétorque que la question devrait plutôt être de savoir si les députés de Bby et l’Apr ont rempli leur contrat à l’endroit des populations sénégalaises. Sa réponse est définitivement «non», car pour l’ancien Premier ministre, la 12e Législature a été ponctuée par l’absentéisme, l’indisponibilité, les soucis de rémunération et surtout par une présence à l’Assemblée nationale qui ne se manifeste que par le sommeil et les réveils pour des applaudissements inouïs. Bref, pour lui, le bilan est nul.
d.dem@lequotidien.sn