Dans son édition du week-end, Le Quotidien faisait part d’un cas de tricherie lors des épreuves de l’anticipée de philosophie au centre du Lycée de Ndouloumadji. L’élève, surpris avec son téléphone portable, a été interpellé puis libéré samedi dernier par la brigade de la Gendarmerie de Ourossogui. Son cas étant considérant comme de la «simple» triche, il n’a pas été retenu par les pandores.

Convoqué samedi dernier à la gendarmerie de Ourossogui avec ses parents, l’élève, pris en flagrant délit de tricherie au centre du Lycée de Ndouloumadji (Matam) lors des épreuves de l’anticipée de Philosophie, a été entendu, puis libéré. En effet, son cas n’est pas considéré comme de la fraude, mais plutôt de la tricherie. L’élève avait photographié l’épreuve qu’il a envoyée via WhatsApp à une personne extérieure qui lui aurait dégagé les grandes lignes de la dissertation philosophique. Surpris avec son téléphone pourtant formellement interdit dans les centres et salles d’examen, il a été dénoncé par les surveillants auprès du Jury. L’affaire s’est très rapidement répandue dans la localité et environs. Ainsi, le Jury du centre tout comme l’ins­pection d’Aca­démie de Matam, tous étaient mis devant le fait accompli.
«Les autorités ont donc rédigé leurs procès-verbaux mettant en exergue le cas qui est soumis à l’appréciation de l’Office du Baccalauréat», a confié au journal Le Quotidien une source généralement bien informée.
Le dernier mot dans cette affaire revient à M. Sossé Ndiaye, directeur de l’Office du Bac et ses services.
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