La Direction de l’administration pénitentiaire n’a pas mis de temps pour réfuter les accusations portées contre elle par les avocats de Assane Diouf et Cheikh Mbacké Gadiaga. Dans un communiqué, les gardes pénitentiaires ont nié avec la dernière énergie avoir exercé une forme de torture sur un détenu. Ainsi, ils ont tenu à apporter des précisions sur les conditions de détention du sieur Assane Diouf à la Maison d’arrêt de Rebeuss. Selon la Dap, l’insulteur public bénéficie même d’un traitement de faveur en prison.  «Depuis son admission à la Maison d’arrêt de Rebeuss, Assane Diouf occupe une chambre individuelle avec  des toilettes intérieures, équipée d’un lit, d’un ventilateur, et d’un écran Tv où il peut suivre les programmes de Canal Horizon», disent-ils.  Et ce n’est pas tout. Car, pour répondre aux accusations selon lesquelles Assane Diouf avait contracté une fracture à la jambe occasionnée par les gardes, la Dap précise  aussi que le prévenu a bénéficié d’une couverture médicale complète et gratuite. Et  c’est à sa demande qu’il est consulté par les médecins de l’administration et par des spécialistes. Selon toujours les gardes pénitentiaires, «Assane Diouf a droit aux sorties et promenades quotidiennes. Il reçoit normalement ses visiteurs et ses avocats. Il bénéficie aussi de l’autorisation de communiquer avec les membres de  sa famille aux Etats-Unis».
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