«Je pense que le choix (Famara Ibrahima Sagna) qui a été fait est meilleur et nous nous alignons. Nous devons commencer par nous accorder sur un format du dialogue parce que si le débat est mal engagé, il n’aboutira pas. Et pour bien l’engager, il faut que chacun connaisse les règles et les accepte. Notre rôle en tant que Société civile est d’essayer de faire en sorte que ce dialogue soit possible. Nous continuerons à jouer notre rôle de facilitateur. Nous ne luttons pas pour des règles qui nous favorisent ou qui nous aident à prendre le pouvoir et nous ne sommes pas candidat pour cela. La Société civile doit agir discrètement et c’est ce que nous continuerons de faire. Le dialogue est nécessaire parce que c’est la seule voie qui peut empêcher l’autoritarisme, des actions de désespoir, donc violentes. Nous pouvons nous parler, nous respecter, nous accepter. Une fois que nous nous sommes pardonnés parce que nous comprenons que chacun est patriote et que chacun veut l’intérêt du pays, on peut construire ensemble un pays. Toutes les questions ont été posées, il n’est pas question de les traiter maintenant. Il suffit juste de les lister et, le jour-j, on y ajoutera ou éliminera d’autres.»