Mbaye Sarr sur l’entame hier du sixième plan d’actions du Sadef : «Le mot d’ordre a été largement suivi»

Par Amadou MBODJI –
C’est un nouveau plan d’actions qui perturbe l’école. Les enseignants militant au Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) sont en train de dérouler leur 6éme plan d’actions, qui a été entamé hier. Mbaye Sarr, Secrétaire général du Sadef, enchaîne les combats en vue de voir leurs revendications satisfaites, les enseignants du Sadef ont décrété hier 48 heures de grève. A l’heure du bilan, Mbaye Sarr, Secrétaire général national du Sadef, salue la «réussite» de la première journée de ce sixième plan d’actions. «Le mot d’ordre a été suivi largement sur l’ensemble du territoire. On a entamé deux jours de grève qu’on a débutée aujourd’hui. Si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous déroulerons notre septième plan d’action la semaine prochaine», révèle au bout du fil Mbaye Sarr.
Cette grève de 48h a été décrétée «pour dénoncer les iniquités dans le traitement des salaires des enseignants, exiger du gouvernement la modification du statut des enseignant(e)s décisionnaires». «En plus de cela, le Sadef réclame le relèvement du solde indiciaire, l’application des conclusions sur le système de rémunération, l’octroi d’indemnités de sujétion aux directrices et directeurs des Ctp, l’apurement des rappels (intégration, validation et avancement), l’éradication des abris provisoires, l’âge de la retraite à 65 ans, l’octroi d’indemnités aux enseignant(e)s des Efa, le paiement des salaires des enseignants sortant des Crfpe, etc.», note Mbaye Sarr. Il ajoute : «Tant que nos revendications ne seront pas satisfaites, il en sera ainsi, avec une année scolaire qui sera interrompue par une série de plans d’actions.» Pour Mbaye Sarr, il serait «illogique de s’engager dans la lutte et l’abandonner à mi-parcours, sans obtenir gain de cause».
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