Après une année, l’association Wallu Diwan compte des membres dans de nombreuses localités de la commune de Mbolo Birane. Des membres pour la plupart des jeunes et des femmes qui comptent sur l’approche de l’association pour sortir de terre leurs nombreux projets.Par Demba NIANG –
Des jeunes et femmes porteurs de projets ne manquent pas dans la commune de Mbolo Birane. C’est pourquoi, un an après sa création, l’association Wallu Diwan, qui se fixe comme objectif de la réalisation rapide de projets à travers l’engagement, compte désormais de nombreux adhérents dans la commune. En 2022, avec ses membres, les premières actions ont été le reboisement sur l’étendue de la commune. Avec les conventions signées par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille, et tout récemment avec le ministère de la Femme, de la famille et de la protection des enfants, la commune verra bientôt sa première pépinière communale installée à Diaba et la mise en valeur du périmètre agricole des femmes de Thilambol.
Amadou Samba Ly, Secrétaire général de Wallu Diwan, appelée en français Association de soutien aux actions sociales et solidaires, explique : «A la différence des autres organisations qui interviennent dans le développement, à Wallu Diwan, on va vite. J’en ai pour exemple l’idée et la mise en place de la pépinière communale et le partenariat entre l’Association des femmes de Thilambol et le ministère de la Femme. Le premier projet a été concrétisé séance tenante et l’autre en l’espace d’une semaine.» Et M. Ly ne cache pas que cette rapidité dans la réalisation de ces deux projets est due au carnet d’adresses des membres du Bureau exécutif de son association.
Il faut savoir que l’approche du développement de la commune de Mbolo Birane et de tout le Fouta s’articule autour de l’engagement des jeunes et des femmes. Pièce maîtresse des cellules villageoises de Wallu Diwan, les femmes étaient déjà actives dans des projets de maraîchage à travers des groupements qui occupent une place importante dans l’appui financier et l’accompagnement pour leur autonomisation. D’après les responsables de l’association, les femmes de la commune et même du Fouta «ont été tout le temps structurées et ont toujours fait preuve d’engagement. Il n’y a pas une localité de la commune où les femmes n’ont pas un terrain à elles qu’elles exploitent selon leur possibilité. Ce qui leur manque, c’est l’accompagnement pour une formalisation pour pouvoir capter des financements pour la réalisation de leurs projets. Et ce sera désormais le rôle de Wallu Diwan». Pour la priorité d’actions en vue de la réalisation des projets des femmes, les jeunes, qui adhérent un peu plus à l’association, font partie des planifications pour les fixer dans leur village et «travailler à la mise en place de projets dans chaque village pour lutter contre l’exode rural et l’émigration».
Correspondant