Le Sénégal est depuis lundi (pour trois jours), «l’amphi» des experts, des décideurs et d’acteurs de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. En effet, une Conférence internationale sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (Cidaq 2023) s’est ouverte à Saly sur le thème : «La Francophonie face aux dynamiques et aux innovations.»Par Alioune Badara CISS –

Avec la Conférence internationale sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (Cidaq 2023), les acteurs de ce secteur, venus du monde francophone, vont s’atteler à dialoguer, à partager des bonnes pratiques sur les problématiques de l’enseignement supérieur, et aussi entre acteurs de l’assurance qualité interne et de l’assurance qualité externe. L’objectif étant de promouvoir les approches, développements, innovations et nouvelles tendances aux niveaux francophone, africain et mondial de l’assurance qualité. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, cette rencontre est une forme de capitalisation des connaissances et pratiques innovantes de l’espace francophone et mondial dans le domaine de l’enseignement supérieur et de l’assurance qualité, en vue de rendre les systèmes d’éducation et de formation plus dynamiques, plus pertinents et plus résilients. «Dans un contexte mondial marqué par les effets dévastateurs des pandémies et du dérèglement climatique, par l’importance de l’employabilité des jeunes, par l’internationalisation et la transformation numérique, le sous-secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation se doit d’être un puissant levier de proposition de réponses aux nouveaux challenges et problèmes de développement économique, social et culturel», souligne Moussa Baldé.

Il a également listé les efforts fournis par le gouvernement du Sénégal en matière d’enseignement supérieur et de recherche en mettant le focus sur la mise en place de l’Anaq-Sup, qui est une structure qui a abattu un immense travail, avec à la clé d’excellents résultats, et qui a donné entière satisfaction ces dix dernières années. «Depuis sa création, l’Anaq-Sup ne cesse d’induire des transformations qualitatives dans l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche. Tous ces enjeux et réformes impliquent des stratégies résilientes d’adaptation de nos systèmes d’enseignement supérieur en vue d’une amélioration continue de leur qualité. Ainsi, nous devons nous inscrire dans la dynamique de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche pour relever les nombreux défis», suggère le Mesri.
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