MBOUR – Attaques contre Mahmoud Saleh : L’Apr s’érige en bouclier et encourage Me Youm

C’est d’abord les responsables de l’Apr de la commune qui se sont réunis hier à Saly pour dénoncer les attaques contre Mahmoud Saleh. Sous la présidence du coordonnateur communal, ils ont lancé une motion de soutien à l’endroit du ministre d’Etat et directeur de Cabinet du président de la République. Saliou Samb et ses camarades ont déploré «les attaques contre ce fils de Mbour et également membre fondateur du parti par des responsables politiques véreux et mal intentionnés». Ce qu’ils assimilent aussi à des attaques contre la commune de Mbour et l’autorité du président de la République qui «lui a renouvelé sa confiance en le nommant à ce poste». Ils ajoutent : «Nous nous érigeons en boucliers pour Mahmoud Saleh que nous encourageons et nous remercions le Président. Nous exhortons les responsables à mener le combat dans l’unité.» De même, l’Apr de Mbour a «encouragé» le coordonnateur départemental, Me Omar Youm. «Nous lui tendons la main pour continuer le travail entamé pour le rayonnement du parti», a lancé M. Samb.
Dans cet élan de soutien, les jeunes de l’Apr départementale ont emboîté le pas aux responsables communal. «Nous mettons en garde ces comploteurs, politiciens encagoulés, qui ne peuvent pas accepter leur descente aux enfers causée par des pratiques malsaines et une hypocrisie manifeste», menace Seyni Ba, leur porte-parole du jour. En réponse à ceux qui attaquent Mahmoud Saleh sur ses diplômes, ces jeunes sont convaincus que le directeur de Cabinet de Macky Sall est «l’homme de la situation à ce poste». «Sa capacité d’analyse, sa clairvoyance, sa maîtrise de l’évolution politico-économique du pays et une approche originale de la vie sociale font de lui un acteur de développement sans commune mesure et un homme d’Etat qui porte une attention particulière à ses concitoyens», a souligné M. Ba. Qui n’entend pas laisser les détracteurs de Saleh ternir son image. Une allusion à Mame Mbaye Niang notamment qui, selon eux, «s’oppose aux décisions du Président». Ils réclament, en conséquence, que «ces comploteurs soient demis de leurs fonctions de membres du Cabinet présidentiel».