Tanor, Oumar Youm et Cie veulent un score de 65% pour Macky Sall. Donc une réélection au premier tour. Le secrétaire général du Ps souhaite que Bby gagne même en 2024 pour la «stabilité du Sénégal».

La coalition Benno bokk yaakaar veut donner à Macky Sall une majorité de 65% le 24 février 2019. Pour y arriver, le premier secrétaire du Parti socialiste et le directeur de Cabinet du président de la République, Me Oumar Youm, ont mobilisé leurs troupes dimanche à Mbour pour les sensibiliser sur les enjeux de l’élection présidentielle. «Cette élection n’est pas celle de Macky Sall, mais de Benno bokk yaakaar, de chacun d’entre nous. Pour atteindre cet objectif, nous partons des acquis des élections législatives où on avait eu 64%. Bien qu’il y ait une différence, nous voulons être au-dessus de ce chiffre pour la Présidentielle. Nous allons travailler pour que le taux soit plus fort, car nous avons la coalition la plus large. C’est une coalition inédite et tout cela grâce au leadership de Macky Sall. En plus de cela, nous avons le meilleur candidat et son bilan est connu de tous et défendu par tous», a assuré Ousmane Tanor Dieng à la sortie de cette réunion. Le patron des Socialistes a invité les responsables de Bby à taire leurs divergences et à laisser pour le moment les élections locales qui ne sont pas encore à l’ordre du jour.
Interpellé sur l’absence d’un candidat de son parti à cette élection, Tanor a répondu : «Le Ps est cohérent dans sa démarche, car il est dans le Benno pour gagner ensemble et gouverner ensemble. C’est la raison pour laquelle il a choisi Macky Sall. Nous sommes dans Bby et nous y restons. Nous souhaitons même qu’au-delà de 2019, même en 2024, que Bby dirige le pays pour assurer la stabilité et la sécurité dans ce pays. Il ne faut pas vendanger cela pour des aventures ou des intérêts personnels.»
Revenant sur la déclaration de candidature de Khalifa Sall à la Présidentielle, Tanor refuse de faire tout commentaire. «Je n’ai aucun avis à donner sur ça. Je rappelle que tous ceux qui ont déclaré leur candidature sont des candidats à la candidature. Ils seront candidats lorsque le Conseil constitutionnel aura validé leur candidature en remplissant l’ensemble des conditions», a-t-il dit.
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