Par Alioune Badara CISS- Correspondant –

Le mouvement Jeunesse Action de la commune de Sindia veut créer une rupture dans le choix des candidats à la mairie. Il ne cautionne plus le diktat des partis politiques. Pour choisir le futur maire, ce mouvement, qui est présent dans les 19 villages de la commune, a instauré une nouvelle démarche en dégageant des critères pour départager les protagonistes. «Nous avons consulté les candidats en passant par leurs profils, leurs réalisations et leurs programmes», a déclaré la présidente Mariama Seck. Selon elle, les jeunes ont une part de responsabilité dans le choix du futur maire de la commune de Sindia, c’est pourquoi, ils n’ont pas hésité à mettre en place des critères de sélection. D’après Pape Moussa Sène, un autre membre de ce mouvement, il est inconcevable que la commune, qui est presque à quelques kilomètres de la capitale, souffre de ces nombreux maux. «Les communes de Sindia, de Diass et de Keur Mousseu sont adossées à la capitale, Dakar, et abritent beaucoup d’infrastructures. C’est pourquoi nous n’avons plus le droit d’installer n’importe quel profil dans ces communes. Les enjeux sont énormes à cause des investissements réalisés ici. Ce qui fait que le candidat doit être en mesure de mener à bon port nos chantiers afin que nous soyons émergents», prévient M. Sène. Jeunesse Action, qui qualifie Sindia de commune «malade», constate que «rien n’a été fait dans les 19 villages, alors que chaque année, la commune vote un budget de près de 2 milliards de francs Cfa». Le mouvement a donc choisi Seybatou Sène comme «le candidat le mieux placé pour sortir cette commune de la situation qu’elle est en train de vivre». Il voit en cet expert en passation des marchés publics et planificateur économique, «un candidat indépendant». Il devra faire face à quatre listes dans cette commune.
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