C’est une innovation qui montre la percée des sciences sur le continent. 94 équipes, en provenance de 25 pays africains, ont participé à la finale de la Compétition panafricaine de robotique 2024, qui s’est tenue à Saly. Ce concours, organisé par Pan African Robotics Competition (Parc), placé sous le thème : «Le futur, c’est maintenant», a été une occasion pour les participants de faire des démonstrations dans le domaine de l’innovation technologique. Des créations qui relèvent de quatre domaines : le LogiTech (Ligue Techs, 11-15 ans) : création de solutions robotiques pour améliorer la logistique en Afrique ; l’Energy Tech (Ligue Stars, 15-19 ans) ; Conception de robots pour l’industrie pétrolière et gazière ; le SporTech (Ligue Makers, 15-19 ans). En plus de cela, le Développement de technologies innovantes pour le football et le basketball, et l’AgroTech (Ligue Engineers, 18+ ans), l’Explora-tion de solutions en robotique et Intelligence artificielle pour une agriculture durable en Afrique étaient aussi au menu de la finale de cette compétition. Selon les organisateurs, la Compétition panafricaine de robotique a pour objectif de sensibiliser les jeunes au niveau continental sur les sciences et technologies sur la base du modèle développé en Europe et aux Usa. C’est une sorte de coupe d’Afrique de robotique.
Aujourd’hui, cette compétition, qui a été initiée il y a de 7 ans, a permis de former plus de 2500 jeunes africains sur les Sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (Stim). Selon Sadibou Sylla, associé à Dakar university science and technology (Daust), la science et la technologie sont un vecteur de développement. «Et quand on parle de développement, le moteur est la science et la technologie. La Compétition panafricaine de robotique a pour objectif de sensibiliser les jeunes au niveau continental sur les sciences et technologies sur la base du modèle développé en Europe et aux Usa.
C’est une sorte de coupe d’Afrique robotique. L’élément le plus important de ce rendez-vous, ce sont les jeunes âgés de 8 à 21 ans. Ce concours participe de la préparation de l’Afrique à jouer son rôle central dans le processus de développement de l’humanité. A la vérité, on ne peut pas prétendre à une transformation durable sans les sciences, les technologies et les mathématiques. La construction de l’Afrique de demain passe par l’économie du savoir, à savoir la robotique, et tout ce qui est innovation technologique», déclare M. Sylla.
Il a également rappelé que Parc est un des programmes de Séné-école dont le but est d’initier les jeunes Africains aux sciences et technologies.
«L’élément le plus important de ce rendez-vous, c’est que ce sont des jeunes âgés entre 8 et 21 ans. A travers ces initiatives, on est en train de semer un potentiel. Il y a 175 enfants répartis dans 17 pays africains qui ont pris part à la compétition. Certains pays ont présenté plusieurs équipes parce que la compétition se fait à quatre niveaux. Il y a des fonctions qui déterminent la performance de ces robots. Ces fonctions sont programmées et codées», ajoute-t-il.
«C’est vraiment un sentiment de fierté parce que nous avons l’habitude de voir des innovations de ce genre dans les pays les plus développés. Maintenant nous avons été agréablement surpris de voir que nos jeunes qui sont là sont en train de damer le pion même à certains jeunes qui sont dans ces pays plus développés.
Ça nous donne le motif d’espérer un avenir radieux pour l’Afrique.
Ces jeunes doivent être sources d’inspiration pour tout le monde et nous devons les accompagner afin qu’on puisse réaliser notre rêve de développement de l’Afrique», salue Amadou Moctar Ann, responsable partenariat à Daust.
Au terme de cette compétition, les résultats se présentent comme suit : dans la ligue Makers, c’est le Mali qui vient en tête, suivi du Nigeria et du Sénégal ; dans la Tech league, c’est le Ghana qui mène la danse, suivi de l’Ouganda et du Sénégal ; et enfin dans la ligue Engineer, c’est la Rdc qui a gagné la compétition, en plus de Madagascar et du Mali.
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