A moins de deux ans de la fin du second mandat du Président Macky Sall, Me Oumar Youm évalue les enjeux des élections législatives du 31 juillet. Lors d’une Assemblée générale de Coordination départementale de Benno bokk yaakaar dimanche, l’ancien ministre des Infrastructures a soutenu : «Ça peut être la dernière Législature, parce qu’on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Ce qu’on sait, c’est que c’est une Législature qui va se réaliser en cours de mandat, de deuxième mandat du Président. On aura deux ans encore pour permettre au Président d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale. Donc, c’est important de ne pas mettre la charrue avant les bœufs, de ne pas neutraliser l’action gouvernementale qui est en train d’être faite.»
Pour le Coordonnateur départemental de Bby à Mbour, l’autre enjeu de ces élections à mi-mandat, c’est de confirmer «ce qui a été fait et décidé par le Peuple sénégalais, parce que le Peuple ne peut pas être incohérent pour élire un président de la République en 2019 et en cours de mandat, lui donner une majorité qui va constituer une entrave aux politiques publiques». Pour le maire de Thiadiaye, on ne peut pas avoir un Exécutif qui est là depuis 2019 et une Assemblée nationale qui ne peut pas coopérer. Par ailleurs, la coalition Bby du département de Mbour veut donner une majorité confortable au président de la République à l’Assemblée nationale. Par conséquent, les responsables de la majorité ont remis 35 000 parrains au Coordonnateur départemental. D’ailleurs, ils disent vouloir atteindre la barre des 100 000 parrains.
Par Alioune Badara CISS(Corespondant) – abciss@lequotidien.sn