Me El Ousseyni Kane, responsable Apr Bokidiawé : «Le seul combat qui vaille, c’est celui de la réélection du Président»
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Le Cices a refusé du monde mercredi, lors du «ndogou» (rupture de jeûne) offert par le mouvement de Me El Ousseyni Kane aux ressortissants de la commune de Bokidiawé (Matam). Le responsable de l’Apr a profité de cette tribune pour afficher sa volonté de «réélire le Président Macky Sall dès le premier tour». Pour ce faire, il a invité ses militants à se mobiliser davantage, à aller retirer leur carte d’électeur et surtout à taire leurs querelles. «Le seul combat qui vaille aujourd’hui, c’est celui de la réélection du Président Macky Sall. Nous croyons à sa vision de faire du Sénégal un pays émergent. Faisons en sorte que la région de Matam, qui est si chère au Président, soit au cœur de cette émergence», a déclaré le directeur de Cabinet du ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent. Me Kane est convaincu que Macky Sall «est une chance pour le Sénégal et le seul en mesure de mener notre pays à l’émergence avant même l’échéance fixée de 2035». Il n’a pas manqué de présenter et de magnifier toutes les «avancées significatives réalisées dans de nombreux domaines de la vie nationale depuis l’avènement du Président Sall à la Magistrature suprême».
Plusieurs responsables de l’Apr dont Ibrahima Wade, Abou Lô, Almamy Bocoum, Chérif Ndianor et Mamadou Elimane Kane ont pris part à cette rencontre. Dopé par la Coordination des jeunes de El Ousseyni Kane (Cojek), le directeur de Cabinet de Cheikh Kanté pense aussi à «l’autre combat» qui est de mettre Bokidiawé sur la rampe de l’émergence. «Je puis vous assurer que je serai à vos côtés pour qu’après que nous aurons réélu le Président Macky Sall, nous reprenions la commune de Bokidiawé. C’est une obligation», a-t-il dit, faisant allusion aux élections locales de 2019.
Abou Lô a salué l’engagement de la Coordination des jeunes de El Ousseyni Kane (Cojek) qu’il assimile à une «bonne pépinière». Me Kane, lui, se réjouit du fait que la Cojek soit «incontournable à Matam, cinq ans après son lancement».
ambodji@lequotidien.sn