La reconnaissance, c’est la mémoire du cœur. Elle nous rend redevable envers ceux qui nous rendent service. Malheureusement au Sénégal certains politicards alimentaires ne sont guidés que par leur ventre. Tant qu’ils ont à manger on ne les entend jamais. Ils se signalent dès qu’ils se sentent sur siège éjectable. Dans les faits, Ils ne sont mus que par leurs intérêts crypto-personnels, le bien-être collectif constitue le cadet de leurs soucis.
Il nous paraît inopportun de voir certains politiciens de l’Apr venir vomir tout le mal qu’ils pensent de leur chef parce qu’ils n’ont plus à boire.
A travers ses sorties insipides et dénuées de sens, Me Moussa Diop fait étalage de toute son aigreur. A Podor, pas une seule brique n’a été posée par cet avocaillon. Voilà un illustre inconnu qui doit tout à son mentor pour avoir été mis sous les feux des projecteurs par ce dernier. Dépité, piqué au vif et  mortifié par l’humiliation qu’il vient de subir ; il supporte impatiemment sa courte honte car regrettant sûrement de n’avoir pu rien faire pour sa communauté lorsqu’il était à la tête des 3D.
Politiquement parlant, il ne pèse pas plus lourd qu’un grain de sable. Il ne représente rien mis à part sa langue pendue qu’il traîne de rédaction en rédaction pour se donner un poids politique fantomatique. La politique, c’est avant tout une question de base. A Podor, il est perçu comme une chimère qui a voulu péter plus haut que son cul en utilisant une société de service public pour se donner une importance politique qu’il n’aura jamais. Sa prouesse à la société Ddd réside simplement sur le fait d’avoir recruté clandestinement certains jeunes désœuvrés espérant en retour pouvoir bénéficier du vote de ces derniers pour exercer un chantage politique sur son mentor. Ce qui ne passera pas.
Cette pression inutile est d’avance vouée à l’échec car exercée par des politiciens qui ne sont suivis que par les membres de leur famille. Mimi Touré doit savoir raison garder. Son réveil a été brutal. L’arroseur a finalement été arrosé. Mimi Touré s’est construit une mauvaise réputation en passant toute sa vie à éjecter des liquides fétides teintés de calomnies après avoir bien sûr sucé celui qui lui donnait à vivre. Si elle n’a rien à se reprocher, c’est à la justice qu’elle s’adressera le moment venu. Attendre d’être limogée pour parler de l’émigration clandestine constitue une insulte à l’intelligence des Sénégalais. Ces menaces voilées nous laissent pantois parce que tous les Sénégalais n’ont pas oublié qu’il y a une surfacturation dans la construction de la cellule de Hissein Habré.
Alors ministre de la Justice, elle avait déclaré y avoir investi 130 millions de F Cfa. Elle devra nous dire comment et par quelle alchimie un dortoir même doré peut coûter un montant aussi faramineux. Mimi Touré, à l’instar de ses acolytes qui ont tous été priés de prendre la porte, n’a pas une base politique. On la voit tantôt racoler à Grand-Yoff, tantôt à Kaolack. Avant de l’ouvrir, elle gagnerait d’abord à avoir une base fixe. Lors de la précédente présidentielle, la majorité présidentielle a gagné à Grand-Yoff sans elle. La dernière fois que les Apéristes y ont perdu, c’était en 2014 lorsqu’elle occupait la tête de liste. Elle en avait pris énormément à la gorge si bien qu’elle a pris la tangente pour se réfugier à Kaolack.
Lieu où depuis 2012 la coalition Benno bokk yaakaar a toujours gagné haut la main les élections bien avant son arrivée. Finalement, Mimi Touré ne sert à rien politiquement parlant. Seule une bonne à rien politique déambule de région en région, telle une dévergondée à la recherche de clients, pour se construire une base politique. L’imposture politique ne paie jamais.  Elle gagnerait mieux de retourner à l’Asbef pour y élaborer comme elle sait si bien le faire des politiques de planification familiale.  Ces poids morts politiques qui doivent tout à leur chef gagneraient mieux à la fermer une bonne fois pour toutes car leur parole ne vaudra jamais son pesant d’or.
Ainsi, il apparaît clairement que Mimi Touré et Me Moussa Diop sont gagnés par une haine viscérale envers celui qui leur a tendu la perche lorsqu’ils se trouvaient dans le trou noir de l’exaspération et de la désolation. Quand l’amour se transforme en haine, la passion et les émotions négatives prendront le dessus sur la raison et elles se matérialisent par une explosion médiatique avec toutes ses séries de dénégations malsaines, d’allégations malveillantes et de procès d’intention.
Dépourvus du plus petit atome de gratitude, ils ne se souviennent guère du choix porté par leur chef sur leurs modestes personnes parmi les 15 millions de Sénégalais. C’est ce phénomène que l’on appelle un élan désespéré de refuge dans le ressentiment autrement dit «méré kouleu dafoul dara». Il faut être vraiment un fou furieux et sauvage pour se rebeller contre son ancien bienfaiteur.
Comme le dit l’adage wolof «badoleu khamoul ndiowane dathiaye ngoye» autrement dit: le larbin ne connait une vie de prince et en lui faisant gouter une sauce du pouvoir, il s’y accrochera a jamais et n’imaginerait pas qu’il doive le quitter demain. C’est cette maladie d’obsession et d’obnubilation pour le pouvoir qui a poussé ces deux psychopathes que sont Mimi Touré et Me Moussa Diop à raconter des aberrations et des affabulations voulant prendre les Sénégalais pour des écervelés.
Ça ne nous surprend guère car on peut tout changer sauf la nature de l’homme, il aura beau vouloir cacher sa vraie identité celle-ci se manifestera automatiquement quand il y a difficultés. Gagnés par l’égoïsme et le narcissisme, ils seront toujours animés par la volonté de se servir plutôt que de servir. Quoi de plus normal puisqu’ils font partie de ces personnes qui, quand tu leur prêtes un bien, ils te remboursent un chien.
Thierno Souleymane BA
Citoyen engagé à Podor