Le Groupe futurs médias (Gfm) a passé sous silence la garde à vue du directeur général de la Tfm, Origines Sa a pris position pour son patron et DMédia relaie sur ses supports les moindres activités politiques de Bougane Guèye Dani. Le Cored dénonce et rappelle aux journalistes et techniciens d’exercer leur activité en toute autonomie et de se garder d’être les porte-voix de leur employeur.Par Mamadou SAKINE –

Les journalistes et techniciens doivent exercer leur activité en toute autonomie et se garder d’être les porte-voix de leur employeur. C’est le rappel du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored). Il a déploré hier une volonté du Groupe futurs médias (Gfm) de passer sous silence l’arrestation du directeur général de la Tfm, large ment relayée par les médias.
En effet, le président Mamadou Thior et ses collègues constatent dans un communiqué qu’aucun des supports médiatiques du groupe de Youssou Ndour n’a fait état du placement en garde à vue, mercredi dernier, de Ndiaga Ndour qui a par la suite été placé sous contrôle judiciaire.
Dans l’affaire opposant la Tfm à la 2Stv, le Cored remarque aussi un traitement «déséquilibré» de cette information. Il ment relayée par les médias.
En effet, le président Mamadou Thior et ses collègues constatent dans un communiqué qu’aucun des supports médiatiques du groupe de Youssou Ndour n’a fait état du placement en garde à vue, mercredi dernier, de Ndiaga Ndour qui a par la suite été placé sous contrôle judiciaire.
Dans l’affaire opposant la Tfm à la 2Stv, le Cored remarque aussi un traitement «déséquilibré» de cette information. Il pluraliste et impartiale en vue de mieux exercer son droit à la satisfaction de ses aspirations (…)’’», cite le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored). Et la Charte indique également, en son article premier, que le journaliste doit «considérer que le droit du public à une information juste et équilibrée prime sur toute autre considération» et «éviter les situations de conflits d’intérêts ou d’apparence de conflits d’intérêts, en se mettant ou en semblant se mettre, avec ou sans avantages personnels, au service d’intérêts particuliers» à son article 15.

En outre, le Cored indique qu’il existe une autre obligation du Code de la presse, loi qui nous régit tous, en son article 11 : «Le journaliste et le technicien des médias doivent collecter et traiter l’information en toute honnêteté et en
toute impartialité, dans le respect du droit du public à l’information (…).» Et les articles 18 de la Charte des journalistes du Sénégal et 6 du Code de la presse donnent le droit d’invoquer la clause de conscience chaque fois que de besoin et de refuser toute pratique contraire à l’éthique et la déontologie, ajoute le Cored.
msakine@lequotidien.sn