Le poète et éditeur, Elie Charles Moreau, a rappelé dimanche à des journalistes culturels de plusieurs pays ouest-africains réunis à Saint-Louis du Sénégal leur devoir de publier des informations «accessibles» à leur public, à travers un langage facile à comprendre. «Il n’y a pas de secret. Il faut juste le minimum, et c’est une dose suffisante d’effronterie mêlée à la capacité (…) de faire des papiers qui puissent être accessibles pour la lecture», a-t-il dit aux journalistes prenant part à un atelier sur le thème : «Mieux traiter l’information culturelle.»
Concernant la une des journaux surtout, les informations publiées doivent être «instructives», d’autant plus qu’il s’agit, dans cette partie du journal, du «menu que l’on veut présenter» aux lecteurs, a souligné Elie Charles Moreau, patron de la maison d’édition Le Nègre international.
M. Moreau, ancien collaborateur de plusieurs médias sénégalais, dont le groupe de presse Wal Fadjri (privé), invite les journalistes culturels à entretenir des discussions avec les responsables des médias pour lesquels ils travaillent, dans le but de faire davantage de place à la culture.
Vingt journalistes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont pris part à l’atelier organisé par l’Organisation internationale de la francophonie, vendredi et samedi.
Aps
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