Naples est ouvert à un départ de Kalidou Koulibaly et Fabian Ruiz cet été, selon le président du club, Aurelio De Laurentiis, qui déclare qu’il étudierait des offres de Manchester United ou de Manchester City pour un montant de 100 millions d’euros.

L’international sénégalais Kalidou Koulibaly a été un roc au cœur de la défense de Naples une fois de plus en 2019-2020, avec 22 apparitions toutes compétitions confondues. Ses performances exceptionnelles ont fait de lui l’un des défenseurs les plus prisés du football européen ces dernières années, mais il est toujours sous contrat au Stadio San Paolo jusqu’en 2023. «Kalidou est un grand joueur qui a encore un long contrat avec nous. Si nous vendions, le club pourrait demander une grosse somme. Un joueur comme celui-ci ne peut pas changer sa valeur. Même en cas de crise, nous ne modifions donc pas notre évaluation», a indiqué le président de Naples, De Laurentiis, repris par afriquesports.net.
Fabian Ruiz est également sous contrat pour rester à Naples pendant trois ans encore, mais les spéculations sur son avenir au club s’intensifient avant le mercato d’été. Le milieu de terrain espagnol a été un autre joueur remarquable pour l’équipe de Gennaro Gattuso cette saison, et il est maintenant prêt à passer à un niveau supérieur.
Ruiz et Koulibaly ont tous deux été évoqués du côté d’équipes de premier plan, comme le Real Madrid, le Paris Saint Germain, ou encore les deux Manchester cette année. Et De Laurentiis a laissé entendre qu’ils pourraient être autorisés à partir si le club reçoit des offres appropriées.

«Si c’est 100M d’euros, j’y penserai…»
Le président de Naples a déclaré au Corriere Dello Sport : «Si City, United ou le Psg se présentaient avec 100 millions d’euros, j’y penserais et il est probable qu’ils partiraient, toujours si leur volonté était de partir. Je n’envisage même pas une offre de 60 millions d’euros. Je suis ferme sur ce point. Si je voulais gagner le Scudetto à tout prix aujourd’hui, je me retrouverais avec trois, quatre cents millions de dettes. Je regarde autour de moi et je vois des entreprises à 500, 600 millions, moins d’un milliard. Je ne dois rien à personne.»
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