Invité du «Jury du Dimanche» hier sur Iradio, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a fait savoir que dans le cadre de la rationalisation des représentations diplomatiques, les consulats de Bordeaux et de Lagos ont été supprimés. Selon Amadou Ba, le processus va se poursuivre en 2020.
Le gouvernement a lancé le processus de rationalisation des représentations diplomatiques. L’information a été donnée hier par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Amadou Ba, qui était l’invité du «Jury du Dimanche» sur Iradio, a fait savoir que les réformes sont en train d’être faites. D’après lui, elles ont commencé avec la suppression des bureaux économiques. Expliquant cette mesure, M. Ba soutient «qu’une ambassade dans son intégralité doit être au service de l’économie de la politique des affaires consulaires. Or les bureaux économiques avaient leur budget à part à l’intérieur de l’ambassade». Poursuivant ses propos, il renseigne qu’on était «dans une situation où le bureau économique n’avait pas assez de ressources et l’ambassade non plus». Selon lui, avec ce nouveau réaménagement les postes restent, les agents aussi, mais «ils ne sont plus bureaux économiques autonomes, mais conseillers en charge des questions économiques». L’autre changement majeur évoqué par le ministre des Affaires étrangères, c’est la réduction du nombre de consulats. Lors de cette émission, M. Ba a informé qu’on a 53 représentations diplomatiques, 14 consulats généraux dont 4 en France. Ainsi avec la réforme, il a été décidé de supprimer le consulat de Bordeaux en France et le remplacer par un bureau consulaire avec des effectifs réduits. D’après Amadou Ba, ces bureaux vont «rendre les mêmes missions que le consulat sauf qu’il y a un consulat général non loin pour les missions spécifiques». C’est le cas aussi du consulat de Lagos qui a été supprimé. Et ce processus de suppression, renseigne le ministre, va se poursuivre en 2020. Revenant sur les avantages de cette réforme, il souligne que cela a permis «avec les affectations qui sont faites de faire une économie budgétaire de 2 milliards 500 millions». «Nous solliciterons du président de la République le droit d’utiliser ces 2 milliards 500 millions pour améliorer le cadre de travail des agents du ministère des Affaires étrangères», a-t-il ajouté. En outre, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur informe que le diagnostic fait par le groupe de travail sur la carte diplomatique va être soumis au président de la République et des instructions seront attendues.